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Critique de Audeladulisible


Méfiez vous de la couverture…Rebecca Lighieri signe un roman fort et noir. Surtout noir.

Marquée par cette fine complexité donnée aux personnages et à leurs liens, j'avais adoré « Il est des hommes qui se perdront toujours ». J'avais été profondément attirée par cette capacité de Rebecca Lighieri à nous faire partager - nous lecteurs- leurs états internes et les interactions entre pensées et comportements. J'avais aimé aussi le cadre peint par l'écrivaine, les images et les odeurs prêtaient aux décors ; cette écriture simple, fluide mais à la profondeur certaine.

J'ai pu, à mon plus grand bonheur, retrouver ces points dans cette nouvelle lecture. Les personnages d'une même famille pensent et interagissent entre la Côte Basque et la Réunion. A ce propos, l'auteure nous présente - au fil des lignes - une fresque familiale aux accents de réalité (très sordide certes), soutenue par l'organisation des chapitres, donnant la parole à chacun en fonction de l'avancée de l'histoire. On sent, on vibre, on frissonne, on s'émerveille - parfois- au fil des scènes et des décors.. On surfe aussi beaucoup dans ces lignes. A travers elles, on cherche un vocabulaire spécialisé, une figure, une vague et l'on peut voir - si notre imagination nous le permet- ces jeunes surfer.

Seulement voilà il y a un hic. Plusieurs, peut-être ? J'ai eu l'impression - surtout à la fin du roman - que, cette fois-ci, c'était trop. Si je plussoie la finesse de l'humain dans les livres de l'auteur, et cette riche dé- construction des problématiques posées par la condition humaine (liens familiaux, deuil, parentalité, désir, moral etc…) je dois aussi reconnaître qu'à la fin je n'y ai plus cru. le tableau devient trop noir, presque invraisemblable… Je n'en dirai pas plus, laissant aux lecteurs intéressés le plaisir de la découverte…
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