Le son du silence

Du bon et du moins bon dans cette biographie de H.J. Lim, pianiste coréenne surdouée (et il faut l'être pour écrire sa propre histoire à trente ans).

Du bon quand elle nous évoque son approche de la musique : la passion, puis la rigueur du classicisme des enseignements européens et la force qu'il faut avoir pour s'en affranchir ; la richesse puisée dans les lectures des écrits et biographies des grands compositeurs, compléments indispensables de leurs notes ; l'importance des rencontres et de la religion quand on veut s'élever dans la musique et atteindre le son du silence.

Du moins bon sur la partie autobiographique du parcours, bien moins passionnante que le reste, avec parfois le sentiments d'une recherche dérangeante de compassion chez le lecteur qui ici, pour moi, n'en déclenche pas.

Vivement un livre plus complet et plus mûr sur l'âme de sa musique et je m'y replongerai avec délice.

Cette jeune pianiste coréenne venue en France très jeune, à l'âge de douze ans, pour réaliser son rêve, nous livre une partie d'elle-même dans ce récit. C'est dans la musique que H.J. Lim s'épanouira et donnera tout, cet ouvrage est le récit de son parcours et de son acharnement à vivre pour sa musique. Mais ce sont surtout un mode de vie et une éducation coréens dont il est question, une mère laissant partir son enfant de douze ans seule dans un pays étranger est une preuve de confiance absolue dans les talents de son enfant.
Cette prodige ne mettra que quelques mois à s'approprier la langue française, connaîtra ses succès et ses échecs qui font les grands musiciens.

Un récit passionnant qui ne m'a pourtant pas intéressé plus que ça, ma lecture s'est faite par pure curiosité alors mon avis ne sera pas des plus objectif.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..