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Critique de beatriceferon
Billy-Bob est fermier. Et c'est « le plus moche du comté ». Il louche, « il sent le cochon ». Qui pourrait penser que sous ces dehors peu avenants, il cachait un petit coeur romantique qui lui fait écrire les merveilleuses amours d'Arkel et Solenne, deux anges renvoyés sur Terre. Les seules à être au courant, ce sont les soeurs Midells, trois vieilles dames auxquelles il lit le livre qu'il espère voir publié.
Mais, pour être connu du monde entier, il faut qu'il parte à Hollywood, où il va vivre des aventures plus incroyables que celles qu'il imagine et découvrir l'envers – l'enfer ? - du décor.
Je ne connaissais pas du tout les auteurs. C'est le résumé et, en feuilletant, les vignettes qui m'ont tentée.
Liman est la dessinatrice, ellel se charge également des couleurs. Celles-ci sont tendres et pastel pour le paradis imaginé par Billy-Bob, sombres (gris, brun) pour sa vie de « bouseux ». Elles s'éclaircissent à Hollywood, qui incarne le rêve. Et pourtant, ils sont bien rares, ceux qui arrivent à le réaliser. Quant aux coups tordus, ils vous attendent à chaque coin de rue.
Enfin, il n'y a de teintes vraiment vives que dans les extraits de films.
Le découpage n'est pas tout à fait traditionnel, mais n'a rien de particulièrement original.
J'ai beaucoup aimé le tracé des personnages ainsi que les architectures. Il me semble déceler une influence de l'Art nouveau : boucles des coiffures, fleurs, papillons. Et surtout, à la fin du volume, Liman nous offre quelques belles planches indépendantes du récit, où elle représente avec grand talent des femmes qui évoquent celles de Klimt.
Et cependant, malgré ses nombreux atouts, cette bande dessinée ne m'a pas emballée. J'ai éprouvé quelques difficultés à entrer dans l'histoire et à m'y accrocher.
Mais, pour être connu du monde entier, il faut qu'il parte à Hollywood, où il va vivre des aventures plus incroyables que celles qu'il imagine et découvrir l'envers – l'enfer ? - du décor.
Je ne connaissais pas du tout les auteurs. C'est le résumé et, en feuilletant, les vignettes qui m'ont tentée.
Liman est la dessinatrice, ellel se charge également des couleurs. Celles-ci sont tendres et pastel pour le paradis imaginé par Billy-Bob, sombres (gris, brun) pour sa vie de « bouseux ». Elles s'éclaircissent à Hollywood, qui incarne le rêve. Et pourtant, ils sont bien rares, ceux qui arrivent à le réaliser. Quant aux coups tordus, ils vous attendent à chaque coin de rue.
Enfin, il n'y a de teintes vraiment vives que dans les extraits de films.
Le découpage n'est pas tout à fait traditionnel, mais n'a rien de particulièrement original.
J'ai beaucoup aimé le tracé des personnages ainsi que les architectures. Il me semble déceler une influence de l'Art nouveau : boucles des coiffures, fleurs, papillons. Et surtout, à la fin du volume, Liman nous offre quelques belles planches indépendantes du récit, où elle représente avec grand talent des femmes qui évoquent celles de Klimt.
Et cependant, malgré ses nombreux atouts, cette bande dessinée ne m'a pas emballée. J'ai éprouvé quelques difficultés à entrer dans l'histoire et à m'y accrocher.
