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Critique de jamiK
Dans cet épisode, on va accompagner Bruno Coqdor et Rax, son fidèle pstôr, aux limites de l'univers, après, il n'y a plus rien. J'avoue, c'est toujours un plaisir de retrouver la prose baroque de Maurice Limat, cette ambiance de science fiction vieillotte pour ados des années 60, ses explications scientifique fumeuses et dépassées, avec la belle extraterrestre idéalisée, et dont l'ami de Bruno Coqdor, Luddy Clark, tombe amoureux fou en l'espace de quelques dizaines de secondes. Il est un peu con, son ami, mais Bruno lui dira : "- Et tout se termine comme dans les bons romans de science-fiction : le jeune et vaillant Terrien épouse la Syrrax aux cheveux d'or. Ça, mon vieux, ce n'est pas de la science-fiction, mais c'est au moins de l'anticipation…”
On retrouve évidemment les fameux néologisme cher à notre auteur, le dépolex, le spalax et autres inventions improbables, mais aucun n'aura la destinée du “robot” de Karel Capek ou du “cyberspace” de William Gibson. Je trouve ça bien dommage, parce que je l'aime bien Maurice Limat, il se dégage une bonne humeur, un plaisir d'écrire qu'il transmet à ses lecteurs, avec la patine vintage de cet univers de science bricolée en carton pâte, cette amitié un peu risible à la “sauce boy-scout” des publications jeunesse de l'époque (celui-ci date de 1964). Si scientifiquement, l'intrigue est franchement bancale, si la psychologie des personnages tombe facilement dans le ridicule, la structure du récit est au contraire assez dynamique et attrayante. C'est en fait une variante de l'ïle au trésor, avec le matelot stellaire qui livre son secret avant de mourir, sauf qu'ici, le trésor est pour Luddy, une jolie femme, et pour Bruno, deux civilisations perdues, l'une menacée de disparaitre, et l'autre potentiellement dangereuse pour tout le monde. Il doit sauver l'univers, rien que ça...
C'est de la science-fiction démodée, mais je ne boude pas mon plaisir.
On retrouve évidemment les fameux néologisme cher à notre auteur, le dépolex, le spalax et autres inventions improbables, mais aucun n'aura la destinée du “robot” de Karel Capek ou du “cyberspace” de William Gibson. Je trouve ça bien dommage, parce que je l'aime bien Maurice Limat, il se dégage une bonne humeur, un plaisir d'écrire qu'il transmet à ses lecteurs, avec la patine vintage de cet univers de science bricolée en carton pâte, cette amitié un peu risible à la “sauce boy-scout” des publications jeunesse de l'époque (celui-ci date de 1964). Si scientifiquement, l'intrigue est franchement bancale, si la psychologie des personnages tombe facilement dans le ridicule, la structure du récit est au contraire assez dynamique et attrayante. C'est en fait une variante de l'ïle au trésor, avec le matelot stellaire qui livre son secret avant de mourir, sauf qu'ici, le trésor est pour Luddy, une jolie femme, et pour Bruno, deux civilisations perdues, l'une menacée de disparaitre, et l'autre potentiellement dangereuse pour tout le monde. Il doit sauver l'univers, rien que ça...
C'est de la science-fiction démodée, mais je ne boude pas mon plaisir.
