— Je suis fou, hein, Teddy ?… Dites-moi que je deviens fou…
— Fous-moi la paix…
— ... Ecoute, il faudrait pouvoir se glisser là-dessous…
— Sous la ruine ? Et sans torche ?
— Evidement. A moins que tu ne veuilles signaler ton entrée avec tam-tams, trompettes, jazz psychédélique et vociférations de Mlle Mireille Mathieu ?
Bien que de telles phrases aient un côté mélodramatique qui le ferait peut-être sourire en d’autres circonstances, Teddy, enseveli vivant, ligoté, meurtri, ignoré de Gérard et du monde, livré à la fois à Méphista et à son infernale inspiratrice, comprend quelle est sa situation et le frisson qui le parcourt n’est nullement dû à la fraîcheur du caveau.