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Critique de LoupAlunettes
Un héroïne devenue iconique des romans pour la jeunesse.
Tout d'abord classique en Suède, le jeune lectorat de l'époque s'est vite emparé de cette héroïne hors-norme, à l'allure excentrique, aux couettes courbées au fil de fer et à la force hérculéenne.
Oui, cette Fifi pétrie d'un fort caractère faisait sourire et briller les yeux des petites filles (et des garçons), la porte était ouverte, elles avaient le droit et presque le devoir, en tant qu'enfant, de se montrer espiègle.
Qui es-tu Fifi (en fait c'est plus exactement Fifilolotte Victuaille Cataplasme Tampon Fille d'Efraïm Brindacier ou Pippilotta Viktualia Rullgardina Krusmynta Efraimsdotter Långstrump en suédois, mais c'est un peu long)?
ALLO WIKI?
"En Suède, Fifi Brindacier, est considérée comme une icône féministe.
Libre, indépendante, puissante, la jeune héroïne remet en cause les rapports de pouvoir entre adultes et enfants, entre garçons et filles...
... Lorsqu'Astrid Lindgren parle de Fifi, elle explique que « la petite fille représente ma propre recherche d'une figure qui possède du pouvoir mais n'en abuse pas.
Et j'insiste sur le fait que Fifi ne le fait jamais. ».
De plus elle se proclame elle-même « la fille la plus forte du monde », Elle résout généralement les conflits de manière non violente et protège les autres enfants du harcèlement. Fifi a été fréquemment décrite par les critiques littéraires comme « chaleureuse » pleine de compassion, gentille, futée, généreuse, joueuse, maligne jusqu'au point de surpasser les adultes dans l'art de la conversation.
Laura Hoffeld a écrit que même si « la nature de Fifi tend vers l'égoïsme, l'ignorance et le mensonge, » Fifi « est simultanément généreuse, rapide et sage, et sincère envers elle-même et les autres..."
MERCI WIKI!
Astrid Lindgren, qui imagina Fifi en 1945, est aussi l'auteure de Zozo la Tornade et Karlsson (ou Vic le Victorieux), d'autres héros impertinents qui ont eu leur succès.
L'oeuvre de Lindgren nous est restée, elle fut adaptée en série TV et Fifi continue d'être publiée.
Sans doute, y a t-il là des valeurs qui parleront toujours et encore aux jeunes générations.
La version BD.
A ne pas s'y tromper, le nom de la collection Hachette indique ici Romans pour une adaptation de roman en BD.
Cette version entre dans le cadre patrimoniale de la littérature jeunesse, traduite en français du suédois, elle fut dessinée par Ingrid Vang Nyman en 1958.
Le style graphique est évidemment un peu désuet mais de nouveau, ne jugez pas avoir d'avoir goûté et de crier je n'aime pas, vous pourriez le regretter jeunes lecteurs.
L'humour est féroce et désopilant.
Dès les premières pages, Fifi, habillée comme l'as de pique, annonce la couleur.
Vivant seule et comme une grande, haute comme trois pommes, elle emménage en face de la maison de Tommy et Annika.
Les deux s'ennuyaient pour la journée et d'un coup, la routine est rompue.
Notre Fifi impose d'elle même son petit monde, que cela plaise ou non.
Transportant son cheval de ses petits bras comme on porte son chaton ou son caniche, elle défiera toutes les lois de la fiction et modifiera le petit monde de l'enfance.
Où sont les parents de Fifi?
Elle s'occupe très bien d'elle toute seule, répond elle d'un bon aplomb.
Au vu de ses exploits physiques, Tommy et Annika ne seraient pas prêts à en douter, pourtant avec la bouille circonspecte de nos deux figures d'enfants sages nous comprenons aussi "qui viendra te border le soir et te donner le dernier câlin, enfin Fifi?" .
Les très jeunes lecteurs vont pouvoir s'adonner à la lecture plaisir, s'entraîner un peu et s'initier au genre BD par la même occasion.
Les séquences sont courtes, des petites tranches de la vie farfelues d'une gamine sans parents qui fait comme elle en a envie chaque jour et c'est de là d'une grande impertinence et d'un bel humour.
Les lecteurs seront invités entre autres à suivre Fifi à chercher des choses, ça fait passer agréablement le temps, pépites d'or, plumes d'autruche, rats crevés ou petits écrous.
Fifi n'a pas sa langue dans sa poche et cela devient un régal, un exemple à ne pas suivre bien entendu.
"Voyons si tu sais compter, Fifi, combien font 5 et 7?
- Si tu ne le sais pas toi-même, ne comptes pas sur moi pour te le dire.
- On ne dit pas "Tu" à la maîtresse!"
Heureusement que Tommy et Annika sont là pour remettre les lecteurs sur le droit chemin.
Fifi est une enfant mal-élevée que les nouveaux jeunes lecteurs vont adorer, c'est certain.
Tout d'abord classique en Suède, le jeune lectorat de l'époque s'est vite emparé de cette héroïne hors-norme, à l'allure excentrique, aux couettes courbées au fil de fer et à la force hérculéenne.
Oui, cette Fifi pétrie d'un fort caractère faisait sourire et briller les yeux des petites filles (et des garçons), la porte était ouverte, elles avaient le droit et presque le devoir, en tant qu'enfant, de se montrer espiègle.
Qui es-tu Fifi (en fait c'est plus exactement Fifilolotte Victuaille Cataplasme Tampon Fille d'Efraïm Brindacier ou Pippilotta Viktualia Rullgardina Krusmynta Efraimsdotter Långstrump en suédois, mais c'est un peu long)?
ALLO WIKI?
"En Suède, Fifi Brindacier, est considérée comme une icône féministe.
Libre, indépendante, puissante, la jeune héroïne remet en cause les rapports de pouvoir entre adultes et enfants, entre garçons et filles...
... Lorsqu'Astrid Lindgren parle de Fifi, elle explique que « la petite fille représente ma propre recherche d'une figure qui possède du pouvoir mais n'en abuse pas.
Et j'insiste sur le fait que Fifi ne le fait jamais. ».
De plus elle se proclame elle-même « la fille la plus forte du monde », Elle résout généralement les conflits de manière non violente et protège les autres enfants du harcèlement. Fifi a été fréquemment décrite par les critiques littéraires comme « chaleureuse » pleine de compassion, gentille, futée, généreuse, joueuse, maligne jusqu'au point de surpasser les adultes dans l'art de la conversation.
Laura Hoffeld a écrit que même si « la nature de Fifi tend vers l'égoïsme, l'ignorance et le mensonge, » Fifi « est simultanément généreuse, rapide et sage, et sincère envers elle-même et les autres..."
MERCI WIKI!
Astrid Lindgren, qui imagina Fifi en 1945, est aussi l'auteure de Zozo la Tornade et Karlsson (ou Vic le Victorieux), d'autres héros impertinents qui ont eu leur succès.
L'oeuvre de Lindgren nous est restée, elle fut adaptée en série TV et Fifi continue d'être publiée.
Sans doute, y a t-il là des valeurs qui parleront toujours et encore aux jeunes générations.
La version BD.
A ne pas s'y tromper, le nom de la collection Hachette indique ici Romans pour une adaptation de roman en BD.
Cette version entre dans le cadre patrimoniale de la littérature jeunesse, traduite en français du suédois, elle fut dessinée par Ingrid Vang Nyman en 1958.
Le style graphique est évidemment un peu désuet mais de nouveau, ne jugez pas avoir d'avoir goûté et de crier je n'aime pas, vous pourriez le regretter jeunes lecteurs.
L'humour est féroce et désopilant.
Dès les premières pages, Fifi, habillée comme l'as de pique, annonce la couleur.
Vivant seule et comme une grande, haute comme trois pommes, elle emménage en face de la maison de Tommy et Annika.
Les deux s'ennuyaient pour la journée et d'un coup, la routine est rompue.
Notre Fifi impose d'elle même son petit monde, que cela plaise ou non.
Transportant son cheval de ses petits bras comme on porte son chaton ou son caniche, elle défiera toutes les lois de la fiction et modifiera le petit monde de l'enfance.
Où sont les parents de Fifi?
Elle s'occupe très bien d'elle toute seule, répond elle d'un bon aplomb.
Au vu de ses exploits physiques, Tommy et Annika ne seraient pas prêts à en douter, pourtant avec la bouille circonspecte de nos deux figures d'enfants sages nous comprenons aussi "qui viendra te border le soir et te donner le dernier câlin, enfin Fifi?" .
Les très jeunes lecteurs vont pouvoir s'adonner à la lecture plaisir, s'entraîner un peu et s'initier au genre BD par la même occasion.
Les séquences sont courtes, des petites tranches de la vie farfelues d'une gamine sans parents qui fait comme elle en a envie chaque jour et c'est de là d'une grande impertinence et d'un bel humour.
Les lecteurs seront invités entre autres à suivre Fifi à chercher des choses, ça fait passer agréablement le temps, pépites d'or, plumes d'autruche, rats crevés ou petits écrous.
Fifi n'a pas sa langue dans sa poche et cela devient un régal, un exemple à ne pas suivre bien entendu.
"Voyons si tu sais compter, Fifi, combien font 5 et 7?
- Si tu ne le sais pas toi-même, ne comptes pas sur moi pour te le dire.
- On ne dit pas "Tu" à la maîtresse!"
Heureusement que Tommy et Annika sont là pour remettre les lecteurs sur le droit chemin.
Fifi est une enfant mal-élevée que les nouveaux jeunes lecteurs vont adorer, c'est certain.
