J'ai beaucoup d'admiration pour
Robert Littell, mais j'avoue avoir été dérangée par la personnalité de son fils qui se dessine à la lecture de ce roman.
Au fur et à mesure que les pages défilaient, avec leurs descriptions horribles de l'application de la solution finale mise en place contre les juifs, un malaise s'est installé devant leur répétition malsaine. le passage plus intéressant sur Stalingrad n'étant pas exempt, comme d'ailleurs l'ensemble du livre, de ce qui ressemble à de la complaisance de l'auteur pour le récit d'atrocités.
Jonathan Littell a choisi une forme de provocation pour frapper les esprits et se démarquer des historiens de la Seconde Guerre mondiale, un stratagème que les jurés du prix Goncourt et de l'Académie française ont "innocemment" couronné.
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