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Ce deuxième tome est dans la même veine que le premier. C'est toujours aussi bon
Les dessins et le scénario sont vraiment de qualités. Même si ce n'est pas des plus accessibles car l'histoire est dense et relativement complexe à suivre car nous n'avons pas toujours les informations pour comprendre.
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Deuxième tome avalé, je suis toujours dans un coup de coeur pour cette série.
Cette lecture a été plus fluide que pour le 1er tome puisque les mondes, les races et le contexte présentés deviennent plus familiers et donc de fait moins brouillons dans l'esprit du lecteur.
Les graphismes sont toujours aussi beaux et servent à la perfection l'histoire et ce monde.
J'ai enchaîné direct le début du tome 3.
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Replonger dans cette aventure avec Maïka Demi-Loup était un plaisir. Sa quête pour la vérité sur son passé mais aussi sur ce qu'elle porte en elle continue et de nombreux personnages qu'elle a déjà côtoyer se dresse sur son passage ou l'accompagne. Mais les difficultés s'enchaînent et elle doit faire preuve de ruse pour pouvoir s'en sortir et surtout contrôler le monstre en elle.
J'aime beaucoup cette série qui a bien démarré et qui continue très bien avec ce deuxième tome.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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Cette lecture est toujours aussi longue.
J'en arrive à m'ennuyer sur certaines scènes qui au contraire devraient être passionnantes. C'est un comble.
Et étrangement, ces anciens dieux me font penser à Cthulhu... en beaucoup moins terrifiant tout de même.
J'ai emprunté les 4 tomes, je vais donc les lire.
A suivre donc
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Dans ce tome, l'héroïne, Maika Demi-Loup poursuit la quête de ses origines et se retrouve à renouer avec d'anciennes fréquentations.
L'univers anthropomorphique créé par Marjorie Liu et Sana Takeda est toujours aussi foisonnant et prenant ! La majeure partie de ce tome se passe en mer, l'adolescente et ses acolytes se rendant en direction d'une île dans le but d'obtenir des réponses.
Ce nouveau cadre permet de faire apparaître de nouvelles créatures mythologiques comme des sirènes et un personnage faisant référence à Charon, le passeur des Enfers.
Les liens entre les personnages se dévoilent progressivement et le style graphique de ce comics restent un régal visuellement si on aime les illustrations japonisantes !

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Monstress, tome 2 : La quête est un tome que j'ai beaucoup apprécié. L'aspect fouillis du premier tome se dissipe étant donné qu'on connait bien les personnages maintenant, et je passe moins de temps à me demander qui est qui. Mais soyons honnêtes, ça arrive encore quelques fois. Heureusement, les auteurs/illustrateurs en sont conscients et font des efforts pour nous aider : une première page d'introduction pour résumer les tomes précédents (le livre qui nous occupe regroupe en fait 6 BD anglophones), un léger passage en revue des personnages du tome, et une page à la fin qui peut être soit un extrait d'un cours qu'un maître chat (savant) donne à des chatons ou des extraits de journaux pour expliciter un fait historique cité dans l'histoire.

Bref, je dévore et j'aime beaucoup l'univers composé de sirènes, d'humanoïdes/animaux, de sorcières, de dessins manga, steampunk et autre.
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J'ai lu le tome 1 et 2 à la suite, et suis bien incapable de dissocier les deux pour une critique, alors je n'en publierai qu'une, ici, de manière à ne pas spoiler un autre lecteur.

J'ai tout d'abord été séduite par la beauté des couvertures : les lignes, le dessin subtil, l'influence de l'Art Nouveau, perceptible en filigrane, le côté ouvragé de ces belles couvertures cartonnées, les couleurs chatoyantes et changeantes, douces et fascinantes… Tout m'a plu. Et c'est toujours bon signe pour une BD quand l'objet livre m'interpelle. En me plongeant entre ces pages, je n'ai pas été déçue. La BD tient ses promesses : les planches sont superbes! Leur beauté et leur poésie nous happe. Les pages exhalent de vraies émotions : la mélancolie et l'incompréhension de Maïka, sa douleur face au fantôme de sa mère, sa colère et sa soif de vengeance, la violence nue et crue de certains personnages, doublée de l'horreur de leurs actes : les Cumaea en première ligne, mais aussi le Maître Renard sanguinaire. Ici le trait se fait parole, la couleur se fait émotion et l'ensemble parle au coeur du lecteur. Les artistes signent une BD équilibrée douce et violente, cruelle et belle. L'alternance est saisissante et… poétique d'une certaine façon. En effet, entre les pages, entre les aplats, en filigrane sous les images, une poétique de l'horreur, de la cruauté apparaît. Il n'y a pas de scène peinte pour le sensationnel, le monde du Maître Renard sur l'île au delà des Brumes est mû par une poétique propre, celle du Bizarre, de l'Étrange, du Beau aussi. La cruauté du maître des lieux, maître illusionniste et sanguinaire, effleure l'esthétique d'un Klimt et parle à notre imaginaire. Bien qu'horrifiée par ces êtres piégés en des formes et métamorphoses que je ne comprenais pas, mon regard ne pouvait s'empêcher de détailler, d'observer et de trouver une beauté dans cette représentation. La manière de dépeindre le Monstre, le Dieu des temps passés, qui vit en Maïka, est elle aussi saisissante. Une véritable poésie se dégage de ces traits, et, imperceptiblement, du dégoût et du rejet initial, nous cherchons à comprendre. C'est là, je crois, une grande force de ce trait et de cette BD en général : transcender l'horreur des actes des personnages, créer un monde fascinant qui porte le texte aussi bien que le texte porte l'image. Une alliance incomparable donc qui m'a laissée plus d'une fois rêveuse devant un dessin, la douceur d'un visage et qui a emporté mon esprit loin de mon salon.

L'histoire en elle-même est également captivante. Tout est mystérieux, dès le début. le tome 1 s'ouvre sur la quête de Maïka : nous ne comprenons ni ses intentions, ni ses motivations, ni son but. Nous la suivons aveuglément et, de tome en tome, nous comprenons mieux ses fêlures, ses peurs, ses aspirations. Peu à peu, ses pouvoirs nous apparaissent, la malédiction qui la poursuit également. Ses ennemis se dévoilent, et sont bien plus nombreux que nous ne l'imaginions. Ses amis s'amoindrissent aussi et, finalement, nous ne sommes pas vraiment sûrs qu'elle en ait tant que cela, tant ce monde est tapi de choses trappes, baigné d'hypocrisie, de faux serments et de soif de pouvoir. Les traîtres sont légions : parfois, poussés par une bonne cause, pour enrayer violence et exploitation, parfois mus par une soif de pouvoir inextinguible, et, comme Maïka, nous peinons à savoir qui entre dans quelle catégorie, parfois jusqu'au point de non retour. L'histoire est donc complexe et dense, elle se déploie en mille et une ramifications, sans se perdre et s'étrangler elle-même.

J'ai beaucoup aimé la figure des Cumaea : ces sorcières violentes, cruelles, animées par une ambition sans fond sont un ennemi de choix. Intelligentes, puissantes, rusées, elles ne reculent devant rien et je pressens déjà de nombreux renversements de situations grâce à elles. La figure de Maître Ren, chat nécromancien, m'a amusée, et après le deuxième tome, je reconnais être incapable de savoir précisément si c'est un ami ou une ennemi déguisé. Ses actes sont calculés, précis, il semble parfois favoriser son propre intérêt, et je le soupçonne d'avoir conclu des alliances dont nous ignorons tout. Je serai donc curieuse de savoir comment il va réagir ensuite.

Maïka est bien entendu LA figure clef. Elle est le personnage central. A la fois femme fragile parce que dépassée par les forces qui l'habitent et femme forte, prête à tout pour obtenir des réponses, elle oscille sur le bord de l'abîme et plonge souvent dans les flots noirs du désespoir, de la trahison et de la manipulation. Elle se relève et poursuit. Elle est touchante par sa quête et par son destin. Nous percevons sa fragilité et sa puissance, alliance paradoxale, mais ô combien véridique. Elle lutte pour garder sa part d'humanité, pour accomplir ce qu'elle pense être sa mission et sa dureté ne perdure jamais bien longtemps.

J'ai enfin eu un vrai coup de foudre pour Kippa, cette petite Arcanique, fillette -renard, d'une loyauté sans fond, spontanée, gentille, altruiste et terriblement touchante. J'aime les traits que lui ont prêté les artistes, j'aime le caractère qu'elle déploie sous nos yeux, j'aime son courage et sa douceur, sa fragilité et sa force. Elle est une petite pépite dans cette BD et je suis convaincue que son rôle ira grandissant. J'ai déjà hâte de savoir comment elle évoluera!

Enfin, Monstress est une BD bluffante par sa richesse : richesse des dessins, je l'ai déjà dit, richesse de l'univers déployé aussi. Toute une mythologie est inventée, les fils sont tissés, les rancoeurs et les guerres intestines sont saupoudrées de page en page. Les Arcaniques, les Humains, les Anciens… le lecteur a toute une terminologie à appréhender, mais une fois cela fait, il peut savourer le bonheur d'avoir sous les yeux un monde complet, abouti et saisissant. Guerres et conflits ne nous seront pas épargnés au milieu de cette quête, et cela en fait aussi la saveur. Au terme de ces deux tomes, j'attends toujours de savoir si Maïka va détruire le monde, répandant sang et horreur ou si elle sera l'instrument permettant d'abattre tyrans et inégalités. Cette indécision pimente la lecture et m'enchante!

Ainsi, vous l'aurez compris, Monstress est à mon sens une BD extraordinaire pour ses graphismes et pour son histoire. Nous avons là de quoi ravir nos sens et notre imagination tout en plongeant tête la première dans une folle équipée, en quête de révélations. J'ai tout bonnement adoré!

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Cette fois nous faisons la connaissance de la ville de Thyria et de ses habitants. Puis nous partons en mer à la recherche d'une île mystérieuse.
Maika et le monstre renouent avec des gens de leurs passés et on découvre de nouvelles facettes du monde créé par Marjorie M. Liu.


Maika est un personnage féminin loin des clichés. Elle et le monstre, dont le nom est divulgué dans ce tome, apprennent à cohabiter et explorent leurs souvenirs pour découvrir qui ils sont. C'est fascinant et les graphismes sont toujours aussi hypnotisant.

C'est une suite à la hauteur du premier tome. Il y a beaucoup de nouveaux personnages et de nouvelles histoires qui se dévoilent.
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Ce 2eme tome de Monstress confirme tout le talent de Majorie Liu et Sana Takeda. Dans cet univers de Dark Fantasy où se côtoient dieux anciens, chats sorciers et hybrides animaux/humains, nous allons de révélations en révélations qui ne font qu'ajouter du mystère à cette grande saga mystique, magique et violente. le dessin est absolument somptueux, on navigue entre steampunk, manga et comics, le tout lié par un sens du détail ébouriffant.
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La cosmogonie qui règne cet univers est complexe. J'y aime les mélanges d'humains, d'anthropomorphe, d'animaux, en particulier les chats devins ou Nekomanciers. le dessin est impressionnant rappelant plus le manga que le Comic. J'apprécie beaucoup moins l'aspect "vampire", confus avec tous ces dieux anciens, ces enchainements confus. On retrouve quelques clins d'oeil, comme cet ennemi qui possède les griffes de Wolverine. Je trouve que le personnage du chat et l'épopée pirate sont trop "pompés" sur de cape et de croc.
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