AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


Après un tome 2 qui apportait enfin plus de réponses que de questions, dans ce tome 3 Marjorie Liu retombe dans ses travers… Alors si j'ai bien compris tout le monde complote mais on ne sait qui et pourquoi, tandis que dans son périple la Team Maika quitte Thyria la cité de réfugiés protégée par une divinité pour rejoindre Pontus une autre cité de réfugiés protégée par un autre divinité (enfin presque, puisqu'elle est protégé par un bouclier technomagique laissée par l'Impératrice-Shaman, mais que personne n'ose trop solliciter de peur de réveiller le titan endormi juste à côté ^^). Vihn Nem ingénieure royale de Pontus arcanique par la Reine-Biche (les cornes de cerf sur la tête ça fait cool, mais n'est-ce un attribut mâle dans cette série lgbt ? ^^) recrute Maika pour réactiver le bouclier, et malgré toutes les recommandations celle-ci n'en fait qu'à sa tête et dézingue l'artefact (qui est le plus à blâmer de l'ado rebelle condescendante qui fait n'importe ou des adultes prétendus sages qui la laisse faire n'importe quoi ?)

Mais ça, ce n'est que les incohérences principales, car il y a aussi les incohérences secondaires :


Misère de misère, comment tu peux offrir les dessins magnifiques de Sana Takeda véritables bonbons pour les yeux à un scénario mal écrit et mal construit et surtout mal relu et corrigé voire pas relu du tout et pas corrigé du tout (en sachant que l'auteure enseigne l'écriture et la scénarisation à l'Université de Boston : les Américains sont-ils incultes et incompétents à ce point-là ???)… Alors dans le monde des comics il faut de l'action, des twist et des cliffhangers toutes les 20 pages, mais qaund même hein cela devient vraiment trop fort de café. Il n'est pas trop tard pour corriger le tir, mais à ce point-là je crois qu'on est parti pour un grand n'importe quoi !
Enfin je dois signaler que lgbt oblige l'intégralité des personnages féminins sont hypersensualisés pour nourrir les romances et les coucheries lesbiennes, mais qu'on n'oublie pas pour autant les lectrices hétérosexuelles puisqu'on a toute une galerie d'hommes-objets pour nourrir d'autre types de romances et de coucheries… Soupirs, et je passe sur les grandes histoires d'amour à tentacules...
Commenter  J’apprécie          370



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}