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Critique de Lecturepissenlit


C'est de juin 2011 à février 2017 que Myriam tiendra ce journal.
Myriam est une jeune syrienne chrétienne de presque 8 ans, d'origine arménienne. Elle habite à Alep avec ses parents et sa petite soeur Joëlle.
Son journal commence comme pourrait commencer celui de milliers d'autres jeunes filles de son âge. Des balades avec ses parents et des jeux avec ses petits copains de classe.
Jusqu'à ce jour de novembre 2011 où Alep est pris par les rebelles. Des manifestations ont lieues dans la ville et des coups de feu sont tirés. Myriam espère encore que ce n'est qu'une mauvaise passe et que tout reviendra à la normale.
Malheureusement, la ville d'Alep, comme le reste de la Syrie, plongera dans un chaos sans nom, où la mort n'épargne personne, où la mort ne fait pas de différences d'âge, de sexe, de religion.

A travers son journal, Myriam nous plonge dans la guerre "de l'intérieur" à travers les yeux et les ressentis d'une petite fille, qui au début ne comprend pas bien ce qui se passe, et qui, à ses 13 ans, sera capable de reconnaître le bruit des armes ou des bombes.

C'est un récit poignant, qui nous rappelle encore qu'aucun enfant ne devrait grandir sous les bombes. Il agit comme une piqûre de rappel. Il nous fait réaliser aussi que ce n'est pas car une guerre est terminée, qu'une ville est libérée, que les survivants peuvent retourner à une vie normale. Les enfants, bien plus que les adultes, garderont des séquelles à vie. On aurait bien tendance à l'oublier.
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