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Critique de thedoc


Pour ceux qui ont lu l'excellent « Nous, les menteurs », voici la suite très attendue, ou plutôt le préquel, « Famille de menteurs ». Dans ce nouveau roman, E. Lockhart revient nous parler de la famille Sinclair, cette famille si parfaite en apparence : chez les Sinclair, on est tous beaux, sportifs, blonds. Tous ont un caractère affirmé, tous sont sûrs d'eux, à l'aise financièrement, tous sont respectés et admirés. Et bien sûr, tout ceci n'est qu'un façade qui cache de nombreuses lézardes…

Dans « Famille de menteurs », nous retrouvons une nouvelle génération avec un bon en arrière dans le temps. Cette fois-ci, c'est Caroline Taft Sinclair, la mère de Johnny, qui est la narratrice. Elle revient sur ses années de jeunesse et plus particulièrement sur une année marquante, celle de ses 17 ans, en 1987. Cet été là, comme chaque année, la famille Sinclair se réunit sur son île privée, Beechwood Island : Harris, le père, Tipper, la mère, Carrie, Penny et Bess, leurs trois filles. L'été précédent, la benjamine Rosemary, 10 ans, s'est noyée. Mais de ce drame, personne n'en parle car chez les Sinclair, on ne montre pas ses émotions, on va de l'avant, toujours. Carrie a énormément de mal à supporter ce fait. Il lui semble que tout le monde oublie sa petite-soeur. L'arrivée de son oncle Dean avec ses cousins va lui changer les idées . En effet, Yardley, sa cousine, a proposé à son petit-ami et deux de ses amis de venir passer l'été à Beechwood Island. Pour Carrie, c'est l'heure du premier amour.

C'est avec une réelle curiosité que je me suis lancé dans la lecture de « Famille de menteurs » car « Nous les menteurs » avait été un véritable coup de coeur. L'auteure, comme dans le précédent livre, prend le temps de nous décrire des personnages beaucoup plus complexes et sombres qu'ils n'y paraissent. Carrie est le personnage principal autour duquel vont graviter ses parents, ses soeurs, les copains. Tout en découvrant des secrets qui la concernent, elle va également découvrir les histoires de chacun. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le vernis craque pour un certain nombre d'entre eux. La thématique principale de ce roman reste donc bien sûr les mensonges qui empoisonnent et détruisent la vie des membres de cette famille mais l'auteure a également voulu développer un aspect thriller qui apporte une bonne touche de suspense au récit. Malheureusement, après avoir lu « Nous, les menteurs », la surprise de la découverte n'était pas au rendez-vous et la magie si particulière du premier opus n'a pas fonctionné à nouveau. Qu'il s'agisse de la description du quotidien de cette famille bling-bling dysfonctionnelle ou des aspects fantastiques et dramatiques, j'ai eu l'impression parfois d'un remake moins réussi que l'original (comme tous les remakes).
Cela reste tout de même une bonne lecture car la famille Sinclair, c'est une famille qu'on n'oublie pas.
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