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Critique de Jardins_Secrets


Bonjour à toutes et à tous…

Roman “coup de poing“ !!!

La 4e de couverture, n'était que la partie visible de cet iceberg percutant. Je sais d'ores et déjà que "J'irai tuer pour vous" va continuer a résonner encore longtemps dans mon esprit.

Henri Loevenbruck nous livre un magnifique pavé, au sens propre comme au sens figuré, basé sur des faits réels. Il nous plonge au coeur des services de renseignements dans la France du milieu des années 80. Les attentats à Paris, les journalistes français kidnappés, un monde politique en pleine effervescence à la veille de nouvelles élections présidentielles, des secrets d'état et autres magouilles politiques.
Récit choc, très intense, plein de suspense et de rebondissements dont l'écriture hypnotisante alterne entre phrases courtes, dialogues très denses, entrecoupés d'extraits du carnet du héros.
Et malgré tout, en parallèle, Henri Loevenbruck arrive à nous offrir aussi une très belle histoire d'amour, dans ce récit qui malgré tout, comme à son habitude reste un condensé d'émotions assez incroyable.
Le parcours tortueux de celui qui va devenir “Hadès” ne vous laissera insensible…

Ce roman est un véritable hommage pour ces hommes de l'ombre, qui au delà de leur vie, font passer leurs devoirs avant tout, n'hésitant pas à se mettre en danger au quotidien !
Henri n'a pas fini de m'étonner… Excellent moment de lecture.

Je remercie Masse critique et Babelio pour m'avoir transmis ce roman quelques jours avant sa sortie et aussi pour leur confiance !

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Extrait :
“Très jeune, j'ai été déçu par le sens que le monde moderne a donné à la politique. Et par ceux qui la font. J'ai le sentiment que, comme va le monde, les gens s'intéressent trop à la politique et pas assez à la philosophie. La norme semble non plus d'avoir une pensée, mais un avis. Un avis politique. Au lieu de se forger chaque jour une philosophie de vie propre, on se sent obligé de choisir un camp, on devient un partisan, dès lors on cesse de penser.
…/…
Les gens qui font de la politique et ceux qui les élisent ne le font plus pour des raisons philosophiques, mais partisanes. Ils ne pensent plus à l'humanité, à leur portefeuille.
J'ai toujours pensé que l'homme ne devrait se battre que pour protéger les faibles, jamais pour les assouvir. L'homme ne devrait pas être dirigé par l'homme, mais pas ses idées, ou ses idéaux, il faut s'instruire, apprendre, écouter, chercher questionner, remettre tout en question à chaque instant, y compris ses propres convictions.”
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