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Critique de belette2911


♫ Got a licence to kill… Licence to kill ♪

Non, je ne vous parlerai pas de ce James Bond (Permis de tuer) que je n'ai d'ailleurs jamais vu pour cause de Timothy Dalton et en plus, je cite ce film juste pour le clin d'oeil au fameux "permis de tuer", car c'est un peu ce qu'on a donné à Marc Masson, mais sans les gadgets de James.

Assassin pour l'État… Mais sans contrat. On te vire quand on veut et si tu tombes, tu tomberas seul. Personne ne te tendra la main puisque tu as le statut d'un mercenaire/barbouze/fantôme (biffer la mention inutile) et que tu n'apparais sur aucun organigramme d'entreprise, que ce soit à la DGSE ou à la DST.

Pôle Emploi ne sera pas pour toi en cas de licenciement.

Voilà un thriller qui aura fait son boulot du début à la fin tant il m'a époustouflé et tenu en haleine, mêlant habillement la politique, l'espionnage, le terrorisme et la diplomatie, qu'elle soit en costard/cravate ou en treillis/AK-47.

Marc Masson… On devrait intenter un procès à ses parents pour cette répétition de Ma/Ma, mais bon sang, quel personnage hors-norme que ce type ayant déserté l'armée, s'étant fait mercenaire privé puis gardien pour des orpailleurs et assassin privé pour se venger avant de passer à assassin de la Cinquième (Ve) République.

Peu de temps mort dans ce roman ! D'ailleurs, tout en lisant, concentrée, je n'avais pas regardé le nombres de pages lues, quand mon regard est tombé en bas et que j'ai vu « 150 ». QUOI ?? Je n'étais même pas au quart du roman ?? Impossible, me suis-je dit, vu toutes les aventures que je venais déjà de vivre. Ben si !

On mélange des faits réels avec des fictifs, on nous fait voyager en Amérique Latine, en France, au Liban, on change un peu l'époque et on nous plonge dans les années 80, celles que j'adore parce que "Club Dorothée"… Oui, la politique, en ce temps-là, je m'en foutais royalement !

Le récit m'a entraîné dans les arcanes de la politique comme je me doutais qu'elles existaient, mais malgré tout, ça fait toujours froid dans le dos de les lire inscrites noir sur blanc.

C'était précis, vivant, réaliste, sans pour autant devenir gonflant. Durant tout son récit, l'auteur a su rester précis dans ses données sans pour autant nous gaver de politique. Captivée que j'étais par les chapitres rapides et aux divers intervenants, je n'ai pas vu le temps passer et ai terminé ce récit un peu sonnée, groggy, le coeur en vrac, mais pas au niveau des émotions de "Nous rêvions juste de liberté", ce qui est normal, les histoires ne sont pas la mêmes.

Malgré tout, le personnage de Marc Masson a su me toucher, m'émouvoir et c'est avec un sourire triste que j'ai refermé le roman, contente d'avoir lu cette histoire mais triste de le quitter, bien que la page tournée ne signifie pas qu'on oublie tout.

Un roman hautement addictif, un récit haletant, réaliste, basé sur des faits réels, avec des personnages ayant existé ou existant encore. Un thriller qui nous replonge dans les années 80 et croyez-moi, on est loin du Club Dorothée et de l'insouciance qui me caractérisait à l'époque.

Un thriller qu'on a du mal à lâcher et qui fait plus que de nous divertir : il nous instruit aussi !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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