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Critique de Fleitour


On pourrait croire que Fabio Montale a repris du service, ce fils d'immigré, amateur de Jazz, héros de la trilogie de Jean-Claude Izzo,trop tôt disparu, ressemble à Tony Palacio le personnage central de Pirates le 1er roman de Fabrice Eloi.
Et surtout l'action se passe principalement à Marseille, « le port tout entier est poisseux de soleil », sur les lieus même qu'empruntait Montale.
On retrouve cette ambiance si particulière de ces rues où les parfums des restaurants vous tiennent à la gorge, si bien que les obsessions de Jean-Claude Izzo remontent à la mémoire, la drogue, la mafia, les flics ou les avocats verveux...
Amoureux des livres de JC Izzo j'ai mis du temps a dépasser ces souvenirs.
Une scène d'anthologie dans le garage de Facio où de nuit, Tony Palacio et Facio démontent puis remettent sur roues une DS pour un mafieux Marseillais m'a fait oublier l'auteur des Marins Perdus.
les descriptions de la ville de Marseille sont belles, tendres, parfois plus sombres, dans les quartiers des déracinés et des oubliés, jusqu'à la description du dépotoir d'EL Gordo et de ses trafics de voitures, dantesque.
Ce fils de forain installé dans les allées de la Foire du trône est aussi un trompettiste de Jazz.Ce sera sont sésame en arrivant à Marseille, il fera la connaissance de Max Opale et de Awa la cantatrice.
Ce trio va nous accompagner dans une suite d'aventures et de traques, pour mener une enquête liée aux pirates de Somalie.
On devrait peut être classer ce roman dans la catégorie des romans policiers, je le vois plutôt comme un livre noir.
Ce livre dénoncera la pratique illicite et inique des terres africaines et les eaux territoriales africaines pour se débarrasser de déchets toxiques via la mafia italienne.
Fabrice Eloi a créé un vrai personnage, j'espère le retrouver ou son ombre dans un 2ème roman.
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