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Critique de BazaR


BazaR
13 décembre 2018
Regardez attentivement la couverture. Vous voyez un petit personnage féminin ailé, que vous imaginez être Clochette, qui vous regarde droit dans les yeux, le visage partiellement dans l'ombre. Cette image provoque des sensations contradictoires, des ondes d'affection liées au côté « chou » de ce que l'on a connu dans le dessin animé de Disney, mais aussi un vague tremblement d'inquiétude qui vous descend le long de la colonne vertébrale.
Voilà résumé tout l'attrait de ce tome qui conclut de manière grandiose cette remarquable série.

Toute la force de ce tome tient en quelques cases, d'une prodigieuse cruauté, à tel point que j'en ai jeté l'album de l'autre côté du lit à cette vue. C'était un déroulement tout à fait inacceptable, qui m'a donné le vertige.

Puis tout retombe. Car nous sommes sur l'île des enfants perdus, où le souvenir s'efface comme emporté par la marée. Pratique, cela simplifie l'établissement du lien de continuité avec l'histoire de Peter Pan originelle. Mais la marée n'atteint pas la mémoire du lecteur qui reste scotché. En ce qui me concerne l'image est marquée au fer rouge dans ma mémoire et ne disparaîtra que lorsque les racines de pissenlit désagrègeront mes neurones.

On retourne tout de même faire un tour à Londres, où un certain Jack the Ripper joue des coudes pour se faire une place dans cette histoire.
Bah, tout ça n'a plus d'importance après… la scène.

Un explosif cocktail de comédie, d'enfance et d'horreurs infinies.
Une sacrée BD.
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