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Critique de LoupAlunettes
L'art de Christel Espié nous manquera mais l'illustrateur Anton Lomaev apportera à son tour son propre charme artistique au XIXème siècle londonien de Sir Arthur Conan Doyle.
Faisant suite aux excellentes enquêtes grand-format, " L'aventure du ruban moucheté" et " le Diadème de béryls", " L'homme à la lèvre tordue" nous proposera une intrigue savoureuse et de l'illustration sublime en vis-à-vis.
Où nous conduira cette nouvelle enquête de Sherlock Holmes?
Les débuts forceront notre narrateur à s'enquérir de la santé d'un tiers.
N'oublions pas que dans les romans de Conan Doyle, c'est l'associé de Holmes, le Docteur Watson, qui raconte ses enquêtes et ses travers.
L'auteur Arthur Conan Doyle aura l'art et la manière ici de nous embarquer dans l'enquête en nous attrapant par le bras à la hâte et d'une façon astucieuse.
Nous partirons donc dans la nuit tombée, accompagnant James Watson pour une raison et nous y resterons pour une autre, en croisant par hasard le chemin de l'associé, Sherlock Holmes.
Le personnage nous fera sourire, suffisant, aussi difficile à suivre que la vitesse de son intelligence, ne faisant que peu de cas des bonnes manières quant à profiter de la bonne aubaine de croiser son bon ami, marié, et de l'embarquer pour plusieurs jours dans son enquête en cours.
"...Votre propension au silence est admirable, Watson, dit-il. C'est ce qui fait de vous un compagnon inestimable. Sans mentir, il m'est nécéssaire d'avoir quelqu'un sous la main à qui parler lorsque mes pensées deviennent trop pesantes. En vérité, je me demandais quoi dire à cette petite dame lorsqu'elle viendra nous ouvrir ce soir..."
Il y aura du meurtre, jeunes lecteurs, ou tout du moins une mystérieuse disparition.
Il ne sera pas bon de trainer trop tard le soir dans les rues malfamées de Londres si l'on ne veut pas finir les pieds devant et les poches retournées.
Et pourtant, les escapades nocturnes se multiplieront dans cette histoire et laisseront des épouses dans l'incertitude.
Où est-il? Que fait-il? Sont-ce les jeux de cartes qui l'éloignent de moi, les boissons, les drogues ou ...les femmes?
Sherloch Hommes fera la lumière sur la disparition du mari d'une cliente et cela ne sera pas très clair.
Cela sentira même la mauvaise rencontre ou la mauvaise affaire qui aura mal tournée.
Qu'est-il advenu de M. Neville Saint-Clair parti au matin?
Comme le dit lui-même Holmes, la difficulté de l'affaire présente réside surtout dans le fait qu'elle est aussi simple de contexte qu'elle manque d'éléments d'enquête.
Sans doute que la solution est sous notre nez.
Nous, jeunes lecteurs, nous aurons deviné une partie de l'énigme.
Le comment. Restera le pourquoi.
Il fallait y penser.
Et vous?
On se régalera sur l'histoire mais aussi sur les pleines pages de dessin.
Le style d'Anton Lomaev est vibrant, de lumières colorées et de tons chauds, rafraichis par les pénombres des décors, comme si un Rembrandt s'était inspiré des visions kaléidoscopiques d'un Van Gogh.
Nous renverrons les lecteurs ados vers un autre auteur-illustrateur qui aura déja saisi ce choc de cultures picturales: Gradimir Smudja ( voir aussi "Maussart", bd de Thierry Joor et illustré par Smudja, chez Delcourt).
Un très chouette roman illustré qui méritera de rejoindre les deux précédents à collectionner.
Faisant suite aux excellentes enquêtes grand-format, " L'aventure du ruban moucheté" et " le Diadème de béryls", " L'homme à la lèvre tordue" nous proposera une intrigue savoureuse et de l'illustration sublime en vis-à-vis.
Où nous conduira cette nouvelle enquête de Sherlock Holmes?
Les débuts forceront notre narrateur à s'enquérir de la santé d'un tiers.
N'oublions pas que dans les romans de Conan Doyle, c'est l'associé de Holmes, le Docteur Watson, qui raconte ses enquêtes et ses travers.
L'auteur Arthur Conan Doyle aura l'art et la manière ici de nous embarquer dans l'enquête en nous attrapant par le bras à la hâte et d'une façon astucieuse.
Nous partirons donc dans la nuit tombée, accompagnant James Watson pour une raison et nous y resterons pour une autre, en croisant par hasard le chemin de l'associé, Sherlock Holmes.
Le personnage nous fera sourire, suffisant, aussi difficile à suivre que la vitesse de son intelligence, ne faisant que peu de cas des bonnes manières quant à profiter de la bonne aubaine de croiser son bon ami, marié, et de l'embarquer pour plusieurs jours dans son enquête en cours.
"...Votre propension au silence est admirable, Watson, dit-il. C'est ce qui fait de vous un compagnon inestimable. Sans mentir, il m'est nécéssaire d'avoir quelqu'un sous la main à qui parler lorsque mes pensées deviennent trop pesantes. En vérité, je me demandais quoi dire à cette petite dame lorsqu'elle viendra nous ouvrir ce soir..."
Il y aura du meurtre, jeunes lecteurs, ou tout du moins une mystérieuse disparition.
Il ne sera pas bon de trainer trop tard le soir dans les rues malfamées de Londres si l'on ne veut pas finir les pieds devant et les poches retournées.
Et pourtant, les escapades nocturnes se multiplieront dans cette histoire et laisseront des épouses dans l'incertitude.
Où est-il? Que fait-il? Sont-ce les jeux de cartes qui l'éloignent de moi, les boissons, les drogues ou ...les femmes?
Sherloch Hommes fera la lumière sur la disparition du mari d'une cliente et cela ne sera pas très clair.
Cela sentira même la mauvaise rencontre ou la mauvaise affaire qui aura mal tournée.
Qu'est-il advenu de M. Neville Saint-Clair parti au matin?
Comme le dit lui-même Holmes, la difficulté de l'affaire présente réside surtout dans le fait qu'elle est aussi simple de contexte qu'elle manque d'éléments d'enquête.
Sans doute que la solution est sous notre nez.
Nous, jeunes lecteurs, nous aurons deviné une partie de l'énigme.
Le comment. Restera le pourquoi.
Il fallait y penser.
Et vous?
On se régalera sur l'histoire mais aussi sur les pleines pages de dessin.
Le style d'Anton Lomaev est vibrant, de lumières colorées et de tons chauds, rafraichis par les pénombres des décors, comme si un Rembrandt s'était inspiré des visions kaléidoscopiques d'un Van Gogh.
Nous renverrons les lecteurs ados vers un autre auteur-illustrateur qui aura déja saisi ce choc de cultures picturales: Gradimir Smudja ( voir aussi "Maussart", bd de Thierry Joor et illustré par Smudja, chez Delcourt).
Un très chouette roman illustré qui méritera de rejoindre les deux précédents à collectionner.
