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Critique de Arthore
Tout a commencé par 2 belles rencontres au cours d'un salon du livre il y a quelques semaines : celle d'une Américaine Jean Hegland écrivaine américaine ayant écrit Dans la forêt, livre d'anticipation que je ne connaissais pas, paru pour la première fois en 1996 et celle d'un jeune dessinateur Lomig qui vient de sortir une adaptation de ce livre en BD.
Mon librairie (merveilleuse librairie BULLE) connaissant mon attirance pour la littérature et pour les oeuvres adaptées en BD, a immédiatement attiré ma curiosité.
Jean Hegland, petite femme toute menue née en 1956, d'une gentillesse extrême avait en effet accepté de faire le déplacement des US pour cette sortie BD et des doubles dédicaces et rencontres de lecteurs... intéressant!!
Mais plus fort encore l'histoire de son livre : en 1996 elle essuyera pas moins de 25 refus d'éditeurs avant que son manuscrit ne retienne l'attention d'un petit éditeur féministe à but non lucratif. Ce n'est qu'en 2017 que paraîtra la traduction française après une adaptation et un succès du roman au cinéma en 2015. Et enfin ce même roman sera lauréat du Prix de l'Union Interalliée 2018 dans la catégorie roman étranger.
Il ne manquait rien pour immédiatement saisir l'occasion de découvrir l'ensemble après de telles rencontres et une si belle histoire.
Entorse à la règle : j'ai commencé par la BD. Elle est juste sublime. le dessin en noir et blanc de Lomig, est d'une beauté et d'une force rares. le dialogue, ne laisse toute la place au dessin sans pour autant être pauvre; les bulles sont courtes, porteuses de mystère et bien écrites. Il y a un vrai suspens tout au long des 156 pages. On se croquerait au milieu de la forêt dans toute sa dimension majestueuse et inquiétante.
Alors oui, maintenant que je vais m'attaquer au roman, ce n'est pas le suspens qui sera au centre de ma lecture, mais l'auteure ayant porté une grande attention à cette mise en image, sans pour autant brider la liberté du dessinateur, nul doute que le livre va me réserver de belles surprises.
Enfin, s'il fallait encore vaincre certaines réticences, juste 2 ou 3 mots sur l'histoire : le monde n'est plus comme avant. Tout s'est arrêté, il n'y a plus d'essence, d'électricité, de trains, d'avions, de voitures. Une forme d'épidémie a fait mourir des centaines de personnes, la nourriture s'est faite rare. Nous faisons alors la connaissance de 2 soeurs, Nell et Eva, de 17 et 18 ans. Elles sont restées seules dans la maison familiale en plein coeur de la forêt, coupées de tout, attendant que tout redémarre. Il leur reste toujours leurs passions, la danse et l'écriture mais cela, au fil des mois, ne suffira pas pour les tenir debout. Elles vont devoir grandir autrement, se battre et faire confiance à la forêt.
PS : j'ai eu la chance de discuter avec l'auteure et de faire dédicacer l'album par Lomig. Si toutefois l'occasion se présentée, surtout à une pas rater : il prend un soin infini à échanger avec ses lecteurs et à individualiser le dessin de la dédicace. Chapeau bas
Mon librairie (merveilleuse librairie BULLE) connaissant mon attirance pour la littérature et pour les oeuvres adaptées en BD, a immédiatement attiré ma curiosité.
Jean Hegland, petite femme toute menue née en 1956, d'une gentillesse extrême avait en effet accepté de faire le déplacement des US pour cette sortie BD et des doubles dédicaces et rencontres de lecteurs... intéressant!!
Mais plus fort encore l'histoire de son livre : en 1996 elle essuyera pas moins de 25 refus d'éditeurs avant que son manuscrit ne retienne l'attention d'un petit éditeur féministe à but non lucratif. Ce n'est qu'en 2017 que paraîtra la traduction française après une adaptation et un succès du roman au cinéma en 2015. Et enfin ce même roman sera lauréat du Prix de l'Union Interalliée 2018 dans la catégorie roman étranger.
Il ne manquait rien pour immédiatement saisir l'occasion de découvrir l'ensemble après de telles rencontres et une si belle histoire.
Entorse à la règle : j'ai commencé par la BD. Elle est juste sublime. le dessin en noir et blanc de Lomig, est d'une beauté et d'une force rares. le dialogue, ne laisse toute la place au dessin sans pour autant être pauvre; les bulles sont courtes, porteuses de mystère et bien écrites. Il y a un vrai suspens tout au long des 156 pages. On se croquerait au milieu de la forêt dans toute sa dimension majestueuse et inquiétante.
Alors oui, maintenant que je vais m'attaquer au roman, ce n'est pas le suspens qui sera au centre de ma lecture, mais l'auteure ayant porté une grande attention à cette mise en image, sans pour autant brider la liberté du dessinateur, nul doute que le livre va me réserver de belles surprises.
Enfin, s'il fallait encore vaincre certaines réticences, juste 2 ou 3 mots sur l'histoire : le monde n'est plus comme avant. Tout s'est arrêté, il n'y a plus d'essence, d'électricité, de trains, d'avions, de voitures. Une forme d'épidémie a fait mourir des centaines de personnes, la nourriture s'est faite rare. Nous faisons alors la connaissance de 2 soeurs, Nell et Eva, de 17 et 18 ans. Elles sont restées seules dans la maison familiale en plein coeur de la forêt, coupées de tout, attendant que tout redémarre. Il leur reste toujours leurs passions, la danse et l'écriture mais cela, au fil des mois, ne suffira pas pour les tenir debout. Elles vont devoir grandir autrement, se battre et faire confiance à la forêt.
PS : j'ai eu la chance de discuter avec l'auteure et de faire dédicacer l'album par Lomig. Si toutefois l'occasion se présentée, surtout à une pas rater : il prend un soin infini à échanger avec ses lecteurs et à individualiser le dessin de la dédicace. Chapeau bas
