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Critique de Allantvers


Déjà soixante ans que la grande peste a quasiment anéanti la race humaine en 2013. Dernier témoin du grand cataclysme, désespéré de la civilisation disparue, le Professeur Smith raconte encore à ses petits-enfants redevenus sauvageons ce qui est arrivé et peine à faire comprendre ce qui a été perdu…

A l'aube de la première guerre mondiale, London le moraliste athée, amoureux fatigué de la vie, choisit ce format court et percutant de la nouvelle qui lui permet si bien d'exprimer ce qu'il y a de plus bouillonnant en lui pour envisager à sa manière violente la fin du monde, en même temps que son inexorable renaissance à venir sous les mêmes lois intangibles :
« Seules restent la force et la matière cosmique, toujours en mouvement, qui produisent par leurs actions et réactions les types éternels : le prêtre, le soldat et le roi. Certains combattront, d'autres gouverneront, d'autres encore prieront ; et tous les autres trimeront et souffriront tandis que, sur leurs carcasses sanglantes, s'élèvera encore et toujours, sans fin, l'étonnante et merveilleuse beauté de la civilisation ».


Outre « la peste écarlate », j'ai aussi particulièrement aimé la nouvelle scientifico-fantastico-sado-masochiste « Mille morts » dans laquelle un fils de la bonne société délaissé par son père ne retrouve celui-ci que pour devenir entre ses mains le jouet d'expériences de résurrections particulièrement sataniques !

Ce recueil de nouvelles nous offre un concentré de London pur jus, mêlant tous les genres et tous les contrastes entre pulsions de mort et pulsions de vie.
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