>
Critique de panurge
LE REVE D'UNITE
Gabriele d'Annunzio (1863-1938), poète, écrivain, héros de la guerre 1914-1918, décide d'annexer Fiume (aujourd'hui Rijeka-Croatie) et de rattacher cette ville à l'Italie.
L'époque est à l'exaltation de la force, de la question nationale, et au ressentiment.
Les Italiens ont le sentiment de ne pas être "payés de retour" après leur engagement aux côtés des Alliés.
La Yougoslavie naissante leur paraît mieux considérée.
Tout participe à un coup de force.
Exalté, lyrique, "jusqu'au boutiste", irrédentiste, D Annunzio s'empare, avec des troupes qui le rejoignent, de la ville. L'affaire durera un an puis s'effondrera comme un soufflé. Cet épisode fiévreux qui précède de deux ans la marche sur Rome de Mussolini témoigne des troubles liés à la sortie mal maîtrisée de la guerre de 14-18.
Albert Londres suit l'affaire pour le journal "L'Excelsior". Son ton inimitable nous fait partager, en direct, la prise de pouvoir. Partout, s'exposant aux ennuis, collant au plus à l'actualité politique et militaire, Londres nous offre une tranche d'histoire vivante se tordant en de féroces convulsions. Ainsi en va t-il du départ en secret des plénipotentiaires italiens vers la France, de de l'arrivée à Fiume, l'entrevue avec D Annunzio...autant de grands moments que Dumas aurait pu imaginer.
A lire !
Gabriele d'Annunzio (1863-1938), poète, écrivain, héros de la guerre 1914-1918, décide d'annexer Fiume (aujourd'hui Rijeka-Croatie) et de rattacher cette ville à l'Italie.
L'époque est à l'exaltation de la force, de la question nationale, et au ressentiment.
Les Italiens ont le sentiment de ne pas être "payés de retour" après leur engagement aux côtés des Alliés.
La Yougoslavie naissante leur paraît mieux considérée.
Tout participe à un coup de force.
Exalté, lyrique, "jusqu'au boutiste", irrédentiste, D Annunzio s'empare, avec des troupes qui le rejoignent, de la ville. L'affaire durera un an puis s'effondrera comme un soufflé. Cet épisode fiévreux qui précède de deux ans la marche sur Rome de Mussolini témoigne des troubles liés à la sortie mal maîtrisée de la guerre de 14-18.
Albert Londres suit l'affaire pour le journal "L'Excelsior". Son ton inimitable nous fait partager, en direct, la prise de pouvoir. Partout, s'exposant aux ennuis, collant au plus à l'actualité politique et militaire, Londres nous offre une tranche d'histoire vivante se tordant en de féroces convulsions. Ainsi en va t-il du départ en secret des plénipotentiaires italiens vers la France, de de l'arrivée à Fiume, l'entrevue avec D Annunzio...autant de grands moments que Dumas aurait pu imaginer.
A lire !
