>
Critique de Lamyart
J'ai découvert Le manuel de la mauvaise mère dans la bibliothèque de ma grand-mère il y a quelques années, j'étais à peine au collège. C'était un simple livre bleu auquel on avait enlevé la jaquette, je n'avais donc aucune idée de ce que pouvait bien me vendre la quatrième de couverture (ni la couverture tout court, car même si on ne juge pas un livre à sa couleur, l'aperçu que j'en ai sur le site me montre déjà l'essentiel de l'intrigue que je n'avais pas lors de ma toute première lecture), mais principalement bercé par mes lectures watpadiennes de l'époque, le terme "manuel" m'avait fait de l'oeil : je m'attendais à un récit simple, plutôt humoristique, peut-être une sorte de journal intime fictif... Car, après tout, qui écrirait sérieusement un manuel pour devenir une "mauvaise mère" ?
Finalement, il s'est avéré qu'il s'agissait d'un roman, au sens large du terme, et quel roman ! Nous faisons face à un récit à trois voix, chacune appartenant à une génération différente : d'abord Nan, la grand-mère de la famille qui perd un peu la tête ; Karen, fille de Nan et mère de Charlotte, divorcée et qui a l'impression d'avoir gâché sa vie et Charlotte, jeune adolescente et déjà enceinte ! Trois voix qui tentent de faire entendre trois histoires différentes, chargées de leurs problématiques, mais qui se rejoignent dans un même point.
Passé les premières difficultés de lecture où l'on se rend compte que le point de vue du narrateur (Nan, Karen ou Charlotte, donc) change en fonction de la typographie que présente le roman, ce qui n'est vraiment pas simple au premier abord et qui représente le plus gros point noir du bouquin, on finit par savourer cette charmante histoire.
J'ai été totalement pris par le quotidien de ces trois femmes qui forment une petite famille bien étrange, qui ne s'entendent pas très bien la plupart du temps, mais qui vont devoir se soutenir face aux épreuves (notamment lorsque Charlotte tombe enceinte). J'ai adoré chaque personnage introduit, même ceux volontairement détestables par leurs actions, mais j'ai ma petite préférence pour Daniel qui est vraiment... incroyable. Bref, en eux même les personnages sont tous plutôt réalistes, avec leurs qualités et leurs défauts, et je n'ai pas trouvé les interactions sociales creuses. Le récit lui-même, dès mon jeune âge, m'a même grandement dérouté par son réalisme, à croire que l'autrice prenait son inspiration dans les quartiers de ma ville, et c'est peut-être pour cela que le roman m'a autant marqué.
Un bon roman que je conseille, qui est rempli d'humour, mais aussi de sujets importants : les relations familiales en elle-même, le corps de la femme (de sa sexualité jusqu'à l'étape de la grossesse), l'enfance de manière très large également... Un roman, donc, que je conseille aux mamans principalement.
Finalement, il s'est avéré qu'il s'agissait d'un roman, au sens large du terme, et quel roman ! Nous faisons face à un récit à trois voix, chacune appartenant à une génération différente : d'abord Nan, la grand-mère de la famille qui perd un peu la tête ; Karen, fille de Nan et mère de Charlotte, divorcée et qui a l'impression d'avoir gâché sa vie et Charlotte, jeune adolescente et déjà enceinte ! Trois voix qui tentent de faire entendre trois histoires différentes, chargées de leurs problématiques, mais qui se rejoignent dans un même point.
Passé les premières difficultés de lecture où l'on se rend compte que le point de vue du narrateur (Nan, Karen ou Charlotte, donc) change en fonction de la typographie que présente le roman, ce qui n'est vraiment pas simple au premier abord et qui représente le plus gros point noir du bouquin, on finit par savourer cette charmante histoire.
J'ai été totalement pris par le quotidien de ces trois femmes qui forment une petite famille bien étrange, qui ne s'entendent pas très bien la plupart du temps, mais qui vont devoir se soutenir face aux épreuves (notamment lorsque Charlotte tombe enceinte). J'ai adoré chaque personnage introduit, même ceux volontairement détestables par leurs actions, mais j'ai ma petite préférence pour Daniel qui est vraiment... incroyable. Bref, en eux même les personnages sont tous plutôt réalistes, avec leurs qualités et leurs défauts, et je n'ai pas trouvé les interactions sociales creuses. Le récit lui-même, dès mon jeune âge, m'a même grandement dérouté par son réalisme, à croire que l'autrice prenait son inspiration dans les quartiers de ma ville, et c'est peut-être pour cela que le roman m'a autant marqué.
Un bon roman que je conseille, qui est rempli d'humour, mais aussi de sujets importants : les relations familiales en elle-même, le corps de la femme (de sa sexualité jusqu'à l'étape de la grossesse), l'enfance de manière très large également... Un roman, donc, que je conseille aux mamans principalement.
