En noir et blanc, l'album mêle la vie réelle de l'enfant et un univers rêvé par l'intermédiaire de son confident, un canari (vivant puis mort) offert par sa mère. Je trouve un peu dommage qu'il n'y ait pas de traduction des quelques bulles en khmer. La mère dit cambodgien, mais linguistiquement, c'est du khmer, même si désormais ce mot est lourd de sous-entendus, mais le khmer (langue) et les Khmers (peuple) existaient avant les Khmers rouges. Certes, cette non-traduction renforce l'idée d'incompréhension de l'enfant, et la graphie est très belle, mais Cet album aborde deux sujets: un enfant « différent » (métisse asiatique dans une « classe de blancs »), victime de racisme hélas ordinaire, et un lourd secret de famille. le choix de la mère de vivre seule sa peine, sans parler à son fils, est lourd de conséquences pour lui. Il ne sait même pas de quel pays il est originaire. [la suite sur mon blog]
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