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Critique de izabulle


Méfiez-vous de ce roman graphique aux illustrations oniriques et couleurs bohème chic. Cet ouvrage n'a rien de mignon et les illustrations de style victorien aux influences de la mode Lolita japonaise, vous réservent bien des surprises.

Il s'agit d'un roman adulte tant par son histoire mystérieuse et angoissante, que par ses illustrations parfois sanglantes. Nicolas est amnésique et le moins que l'on puisse dire c'est que les personnes qui l'entourent semblent ne pas l'apprécier. L'atmosphère est pesante, pleine de non-dits et d'un versant fantastique très particulier. Nicolas est notamment constamment entouré de lapins blancs aux yeux rouges et disposant d'une corne sur le front. Il est le seul à voir ces étranges lapins, toutefois, la jeune fille fantôme qui hante la tour du manoir semble adorer les tuer...

Je suis estomaquée devant tant de beauté et de cruauté mêlées en une même histoire. Ce grand écart est spectaculaire et le scénario est à la hauteur des illustrations époustouflantes. Certains personnages mettent clairement la chaire de poule, d'autant que les personnages masculins ont tous un visage très féminin, emprunté aux mangas japonais et les rendant d'autant plus mystérieux.

Pour conclure, un roman graphique adulte très original et déstabilisant. Son final vous rendra fébrile, maudissant que le second tome ne soit pas encore traduit. Êtes-vous vraiment prêt à entrer dans le monde onirique et dangereux de Cotton Tales ?
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