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Critique de Philios


La séduisante, romantique (et aussi vaguement inquiétante) « Villa Eugénie » est une demeure inhabitée, ceinturée d'arbres aux essences diverses dont la grande pelouse est devenue champ d'herbes folles. Construite au XIXe siècle, idéalement située dans le quartier chic et tranquille de St. John's Wood, à Londres, près de Regent's Park, cette belle endormie est devenu le lieu de rencontre discret de deux amoureux, enivrés par le charme des lieux. Jusqu'au moment où l'écrin romanesque devient lieu d'une scène de crime… Patrick Hazely, un notable, est découvert mort au bas d'un escalier de la villa. L'intuitif et subtil détective du Yard, Macdonald, arrive sur les lieux et mène l'enquête auprès des membres de sa famille, héritiers directs ou indirects de la villa. L'histoire se lit très agréablement et d'une traite, car l'auteure sait susciter l'intérêt soutenu du lecteur, notamment par la description vivante et pittoresque de ses personnages, en particulier de sinistres vieillards figés dans un autre temps, le tout agrémenté d'un humour léger. le principal « personnage » du roman reste néanmoins la Villa Eugénie, lieu de tous les secrets. Hormis Patricia Wentworth (à condition de faire abstraction des inévitables idylles « fleur bleue », agaçantes, qui gâtent ses romans), E. C. R. Lorac est l'auteure qui me rapproche le plus d'Agatha Christie. Je retrouve chez elle le charme suranné d'une époque, des enquêtes bien menées, une variété d'univers, de personnages, sans que jamais je ne trouve son style daté. Un plaisir de lecture pour tous ceux qui ont épuisé l'oeuvre de la Reine du crime ! A condition, bien sûr, de pouvoir encore dénicher ses romans chez les bouquinistes. Pourquoi ses romans ne sont-ils plus réédités ?
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