Ce livre à la fois court, dense, et facile à lire est un concentré de la réflexion d'un scientifique de renom sur les maux et déviances de notre société occidentale. L'auteur en énumère huit, qui demeurent d'actualité, bien que ce livre date de 1973 ! On retrouve dans ces lignes à la fois une vulgarisation des sciences très réussie, à laquelle se rajoutent le recul d'un prix Nobel et d'un homme plein de bon sens et d'empathie. L'originalité de cet ouvrage réside dans l'analogie existant entre les péchés de notre civilisation et les enseignements de la biologie et de l'éthologie. J'ai trouvé ce livre plus enrichissant que ceux du Pr Jacquart (trop subjectif et moins bien structuré) et plus accessible que ceux de H.Arendt (par ailleurs brillants). Pour se donner une idée du contenu qui reste très nuancé et objectif , K.lorentz cite les écrits du club de Rome (Les limites à la croissance dans un monde fini) et 'le meilleur des mondes ' de A.Huxley..
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