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Critique de Julaye30
Vies de deux chattes est une nouvelle extraite du Livre de la pitié et de la mort publié en 1891.
Dans ce texte, Pierre Loti évoque deux chattes qui ont particulièrement marqué sa vie : Moumoutte blanche et Moumoutte chinoise. Il précise : « Qu'on me pardonne de les appeler l'une et l'autre « Moumoutte ». D'abord je n'ai jamais eu d'imagination pour donner des noms à mes chattes : Moumoutte, toujours ; - et leurs petits, invariablement : Mimi ».
Il decouvre la première au retour de l'un de ses nombreux voyages. Sa mère et sa tante Claire se sont laissées charmées par la jolie Moumoutte blanche. Pierre Loti ne tarde pas à s'attacher lui aussi à cette nouvelle habitante. Quelques années plus tard, il ramène d'Asie la Moumoutte chinoise qui avait élu domicile dans sa chambre de bord : « d'une couleur fauve de lapin sauvage, toute mouchetée de taches comme un tigre, avec le museau et le cou blancs ; laide en effet, mais surtout à cause de sa maigreur maladive,-et, en somme, plus bizarre que laide, pour un homme affranchi comme moi de toutes les règles banales sur la beauté. Assez différente d'ailleurs de nos chattes françaises ; basse sur pattes, allongée en fouine, avec une queue démesurée; de grandes oreilles droites, avec un visage en coin de mur; tout le charme, dans les yeux, relevés aux tempes comme tous les yeux d'extrême Asie, d'un beau jaune d'or au lieu d'être verts, et sans cesse mobiles, étonnamment expressifs ».
C'est un Pierre Loti attendri et amusé qui nous rapporte ses souvenirs auprès des deux "Moumoune" aux caractères bien distincts. À travers son écriture, on ressent toute la chaleur émanant de son foyer de Rochefort. Il y a beaucoup de douceur dans ce récit. Les moments d'intimité qu'il nous confie comprennent également son appréhension à l'idée que sa mère et sa tante ne soient pas éternelles. Je me suis laissée prendre par ce récit touchant et j'ai eu un petit coup de coeur pour Moumoutte chinoise.
Dans ce texte, Pierre Loti évoque deux chattes qui ont particulièrement marqué sa vie : Moumoutte blanche et Moumoutte chinoise. Il précise : « Qu'on me pardonne de les appeler l'une et l'autre « Moumoutte ». D'abord je n'ai jamais eu d'imagination pour donner des noms à mes chattes : Moumoutte, toujours ; - et leurs petits, invariablement : Mimi ».
Il decouvre la première au retour de l'un de ses nombreux voyages. Sa mère et sa tante Claire se sont laissées charmées par la jolie Moumoutte blanche. Pierre Loti ne tarde pas à s'attacher lui aussi à cette nouvelle habitante. Quelques années plus tard, il ramène d'Asie la Moumoutte chinoise qui avait élu domicile dans sa chambre de bord : « d'une couleur fauve de lapin sauvage, toute mouchetée de taches comme un tigre, avec le museau et le cou blancs ; laide en effet, mais surtout à cause de sa maigreur maladive,-et, en somme, plus bizarre que laide, pour un homme affranchi comme moi de toutes les règles banales sur la beauté. Assez différente d'ailleurs de nos chattes françaises ; basse sur pattes, allongée en fouine, avec une queue démesurée; de grandes oreilles droites, avec un visage en coin de mur; tout le charme, dans les yeux, relevés aux tempes comme tous les yeux d'extrême Asie, d'un beau jaune d'or au lieu d'être verts, et sans cesse mobiles, étonnamment expressifs ».
C'est un Pierre Loti attendri et amusé qui nous rapporte ses souvenirs auprès des deux "Moumoune" aux caractères bien distincts. À travers son écriture, on ressent toute la chaleur émanant de son foyer de Rochefort. Il y a beaucoup de douceur dans ce récit. Les moments d'intimité qu'il nous confie comprennent également son appréhension à l'idée que sa mère et sa tante ne soient pas éternelles. Je me suis laissée prendre par ce récit touchant et j'ai eu un petit coup de coeur pour Moumoutte chinoise.
