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Critique de sylviedoc


Etant sortie plutôt enthousiasmée de ma lecture récente de "Black Coffee", je n'ai pas voulu attendre trop longtemps pour m'attaquer à sa suite, "White coffee". En effet, ce sont des histoires très denses, entremêlées, avec de nombreux personnages et il est assez facile de s'y perdre. Mais finalement, il ne s'agit pas réellement d'une suite, même si on y retrouve la plupart des personnages (ainsi que quelques nouveaux), et si de nombreuses allusions aux évènement passés parsèment le livre, d'où l'intérêt de l'avoir lu avant. Cependant, comme il s'agit d'un nouveau départ pour les principaux acteurs, on peut aussi faire l'impasse sur "Black coffee".

Eté 2011, Lola Lombard et ses enfants Gaston et Annette sont de retour à Nancy après leur folle équipée sur la route 66 à la recherche de Pierre, mari de Lola et père de Gaston. Ils tentent de se reconstruire et de surmonter les traumatismes endurés aus Etats-Unis suite à la rencontre d'un tueur fou, quand Pierre les surprend par son retour inopiné. Lola qui souhaitait entamer une nouvelle page de sa vie et qui entretient à distance une correspondance passionnée avec Desmond Blur va-t-elle bien vivre ce revirement qu'elle n'attendait plus ?

De son côté, Desmond, professeur en criminologie est invité à Chatauqua dans l'état de New York pour une série de conférences. Lors de son séjour, il va être confronté à une série d'évènements étranges, à la limite du paranormal, et va un peu malgré lui être entraîné dans une enquête labyrinthique et semée de rebondissements, tant dans le passé de la ville que dans son présent.

Et survolant ces deux histoires parallèles, l'ombre du tueur de la route 66, le sinistre David Owens, plane encore...

Comme dans "Black coffee", l'histoire n'est pas linéaire et saute d'un lieu à l'autre, d'un protagoniste au suivant, et le déroulé est également agrémenté de quelques retours en arrière, mieux vaut ne pas trop être attaché aux récits simples sous peine d'être perdu. J'avoue qu'à certains moments les tribulations de Desmond à Chatauqua m'ont légèrement agacée, j'aurai préféré me concentrer sur une intrigue plus ramassée. Par contre j'ai davantage apprécié la partie française sur la famille Lombard. Pauvre Lola, soit dit en passant... S'il y a un personnage imbuvable dans le roman, c'est Pierre, qui va allègrement piétiner les états d'âme de sa femme pour se consacrer à sa propre gloire, si on peut dire. J'en ai croisé des sales types dans son genre, je peux vous dire qu'ils n'ont pas fait long feu dans mon entourage !

Contrairement à l'opus précédent, il y a relativement peu d'action ici, on est bien plus dans l'aspect psychologique, les rapports humains et familiaux. La relation entre Pierre et son fils Gaston n'est pas des plus faciles, entre les attentes du gamin et l'égocentrisme du père. Quant à Lola, elle se débat entre difficultés financières, résurgence de ses douloureuses mésaventures aux Etats-Unis, conflit avec Pierre et désir de poursuivre sa relation avec Desmond en dépit de la distance qui les sépare.

Il aurait vraiment pu me plaire ce roman, mais j'ai eu trop de mal à "raccrocher les wagons" entre tous ces développements entremêlés, et cela a nui à mon plaisir de lecture. J'ai mis du temps à terminer, je n'étais pas tenue en haleine comme avec "Black coffee". Et comme en plus je traverse une période un peu difficile, la fatigue s'en est mêlée...
j'en profite d'ailleurs pour m'excuser auprès de mes babélami(e)s de ne pas être très assidue sur mon fil en ce moment, et de ne pas voir tous vos billets.
N'en soyez pas vexés, c'est juste que j'ai beaucoup de mal à assurer plus que mon boulot actuellement, d'ailleurs je n'ai pas écrit de retours sur la plupart de mes dernières lectures, je n'y arrive tout simplement pas même si j'en ai envie.

Pour conclure, ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, peutêtre aurais-je mieux fait de m'en tenir au premier ?
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