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Critique de bdelhausse
Les "bibles", les "manuels" pour nous apprendre à mieux nous comporter comme consommacteur... fleurissent un peu partout. Si on peut admettre que la plupart sont guidés par de bons sentiments, on peut aussi craindre que certains ouvrages opportunistes se glissent parmi l'ensemble.
Celui-ci est plutôt du bon côté. J'aurais aimé un autre mot que bible dans le titre, quand même. La bonne parole de la consommation responsable, mmmmhhh, un peu forcé quand même.
Le contenu... pas de dessins, et c'est dommage. Un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, comme dirait l'autre. Cela aide parfois à faire passer des choses plus difficiles.
On procède par thème. Gérer ses achats. Recycler. Partager. Echanger. Comprendre les produits. Lire les étiquettes. Revenir aux fondamentaux. Bref, des choses assez basiques, pratiques et concrètes.
Le hic principal est qu'il n'y a rien de graduel. Les conseils et bonnes pratiques sont balancées pêle-mêle sans progression. On pourrait imaginer de commencer par des choses plus simples à metre en place, pour terminer avec les trucs pour les puristes, les plus convaincus. Créer et gérer un réseau de solidarité alimentaire dans son village, son immeuble ou sa rue, c'est plus complexe qu'éviter le gaspillage alimentaire en apprenant l'art d'accommoder les restes. Un petit résumé en fin de section ou de chapitre sur l'air du "la consommation responsable en 2 mots" ou "si vous ne retenez qu'une seule chose", etc. Je pense que changer son comportement implique d'y aller par étapes. Et quand une étape est assimilée, réellement assimilée, on passe à la suivante. Cet aspect graduel manque clairement dans l'ouvrage.
On a aussi droit à des conseils en matière de voyage, d'arnaque, d'internet, de contrats ou d'aide juridique, d'activités en famille. Ces parties-là sont moins intéressantes que les comportements de consommateurs en biens et services.
Il n'en reste pas moins que beaucoup d'astuces et de trucs sont logiques. le bon sens prévaut. On n'est pas dans l'intégrisme vert. Et si parfois on peut avoir l'impression qu'Isabelle Louet donne des leçons, le ton est plutôt bon enfant, sur l'air du "avez-vous pensé à...", assez éloigné du "vous devez..." et le message passe d'autant mieux. Mais j'étais convaincu à la base.
Celui-ci est plutôt du bon côté. J'aurais aimé un autre mot que bible dans le titre, quand même. La bonne parole de la consommation responsable, mmmmhhh, un peu forcé quand même.
Le contenu... pas de dessins, et c'est dommage. Un petit dessin vaut mieux qu'un long discours, comme dirait l'autre. Cela aide parfois à faire passer des choses plus difficiles.
On procède par thème. Gérer ses achats. Recycler. Partager. Echanger. Comprendre les produits. Lire les étiquettes. Revenir aux fondamentaux. Bref, des choses assez basiques, pratiques et concrètes.
Le hic principal est qu'il n'y a rien de graduel. Les conseils et bonnes pratiques sont balancées pêle-mêle sans progression. On pourrait imaginer de commencer par des choses plus simples à metre en place, pour terminer avec les trucs pour les puristes, les plus convaincus. Créer et gérer un réseau de solidarité alimentaire dans son village, son immeuble ou sa rue, c'est plus complexe qu'éviter le gaspillage alimentaire en apprenant l'art d'accommoder les restes. Un petit résumé en fin de section ou de chapitre sur l'air du "la consommation responsable en 2 mots" ou "si vous ne retenez qu'une seule chose", etc. Je pense que changer son comportement implique d'y aller par étapes. Et quand une étape est assimilée, réellement assimilée, on passe à la suivante. Cet aspect graduel manque clairement dans l'ouvrage.
On a aussi droit à des conseils en matière de voyage, d'arnaque, d'internet, de contrats ou d'aide juridique, d'activités en famille. Ces parties-là sont moins intéressantes que les comportements de consommateurs en biens et services.
Il n'en reste pas moins que beaucoup d'astuces et de trucs sont logiques. le bon sens prévaut. On n'est pas dans l'intégrisme vert. Et si parfois on peut avoir l'impression qu'Isabelle Louet donne des leçons, le ton est plutôt bon enfant, sur l'air du "avez-vous pensé à...", assez éloigné du "vous devez..." et le message passe d'autant mieux. Mais j'étais convaincu à la base.
