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Critique de keria31


Bon roman !
Je n'avais rien lu sur les zombies et je n'ai vu qu'un seul film : Shawn in the death. du coup, j'ai essayé de rattraper le train en marche car les zombies, au fond, ont le vent en poupe depuis ce début de siècle.
Manel Loureiro les fait dériver d'une épidémie qui a frappé l'humanité et qui a transformé plus des 3/4 d'entre elle. le virus est très virulent et contagieux, tellement qu'il se répand comme de la poudre à travers tous les pays et les hommes. Ceux qui l'attrapent, meurent au bout de quelques heures et se réveillent en morts-vivants. Ce symbole clé très en vogue actuellement se rapporte au temps de l'Apocalypse : car les morts-vivants, c'est nous cher humains, du-moins pour la majorité ! Notre vrai visage ne pouvant s'afficher qu'au jour de la Révélation ! Les zombies se caractérisent par plusieurs points :
- ils sont désarticulés dans leur démarche : une référence à la dissociation entre pensées et actes, sentiments et paroles, que bcp ont tant alimenté.
- ils émettent des râles, des grognements : comme les hommes ont fait trop souvent un mauvais usage du langage, ils en perdent dès lors la capacité, revenus au stade animal.
- ils errent : trop, bcp trop, refusent de se poser des questions existentielles et de donner un sens à leur vie; un but (svt à cause d'efforts à faire). D'où leur errance sur Terre.
- ils mordent ceux qui ne sont pas comme eux, une hostilité systématique : combien détestent les étrangers simplement parce qu'ils le sont ou encore combien méprisent ceux qui ont plus de vie qu'eux (les valides ou les forts, les gens qui parlent mieux ou qui ressentent plus qu'eux) ?
-ils ne ressentent rien ou si peu : bien qu'ils portent les marques de coups, cela ne leur fait pas mal et ils avancent toujours sur le même rythme.
- ils sont contaminants : à leur contact, les gens sont blessés au point de se laisser à leur tour mourir intérieurement : exit pour eux les rêves, les sentiments, les projets et aspirations, ils se meurent à eux-mêmes...
-La seule façon de les tuer : les frapper à la tête, siège de la pensée chez l'hommes.
Voilà pour ma part, comment je décrypte ce symbole et je suis surprise de voir que parmi les babelionautes qui ont lu ce roman, aucun n'a donné d'interprétation. Attention parce qu'avec les maux contemporains qui se sont cumulés, bombe nucléaire, pollution chimique, réchauffement climatique et son cortège de catastrophes nat., c'est sûr qu'une épidémie pourrait avoir lieu : d'autant qu'en bons morts-vivants, on ne cherche pas à les désactiver...
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