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Apocalypse Z tome 1 sur 3
EAN : 9782809436167
480 pages
Panini France (15/01/2014)
4.28/5   92 notes
Résumé :
Un mystérieux incident dans le Caucase et un entrefilet dans les informations locales, voilà le seul avertissement de l’humanité annonçant la fin de notre civilisation. Un virus mortel ravage pays après pays, ne laissant derrière lui que des cadavres animés, coincés entre la vie et la mort. En Espagne, un avocat décide de tenir un blog pour évacuer la douleur de la perte de sa femme. Il ne peut savoir que ses écrits seront les dernières archives de l’humanité.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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Un zombie très efficace pour ce premier tome d'une trilogie annoncée avec Les jours sombres et La Colère des Justes (et peut être même une trilogie en cinq volumes comme cela se fait de plus en plus).

Notre héros est avocat (quoi ? ce n'est pas un militaire ?) espagnol de surcroît (quoi ? il n'est pas Américain ?) vivant en Galice (Espagne) (et il ne vit même pas aux USA).
Confronté à l'épidémie du Xième virus zombiesque livresque, il va, en se calfeutrant dans un premier temps chez lui, réussir à survivre. Par un heureux hasard concours de circonstances à base de coupures fréquentes d'électricité, de répugnance à faire les courses régulièrement et du besoin d'intimité de feu sa femme (oui il est veuf, cela pourra servir plus tard s'il rencontre de jolies filles pas zombies), sa maison fait office de havre survivaliste bien pratique.
Contraint de prendre la route, de mauvaises en bonnes rencontres, (dans tout bon livre du genre, il est obligatoire de rencontrer, et des méchants et des gentils humains, en plus des zombies), il fera son chemin cahin-caha réussissant à se sortir de tous les traquenards qui s'imposeront à lui.

Il est difficile de se renouveler en matière de zombie et cette oeuvre reste d'une facture très classique. Elle se présente sous la forme de post très courts (au début, avant de se rallonger) écrit dans un premier temps sur ordinateur puis poursuivi sous forme de journal (les zombies ont bouffé les câbles d'internet et le wifi ne marche plus) à la première personne. Tout à fait dans la lignée des chroniques de l'Armageddon.
L'originalité tient dans le personnage principal, pas un superman surarmé, mais un quidam, pas particulièrement doué avec les flingues, qui trimbale son seul lien qui le rattache au passé : Son chat.
Ne nous méprenons pas. j'ai adoré l'histoire. Style très fluide, très accessible, histoire cohérente, pas trop de deus ex machina. Les 60 premières pages qui décrivent l'expansion internationale de la maladie sont bien tournées et à base de tamiflu et peurs actuelles (Ebola, grippe aviaire) font très européennes ancrant le récit mieux qu'aux éternels USA. le reste est à l'avenant, addictif, sanglant.. Tous les ingrédients sont réunis et la mayonnaise a bien pris.
Une bonne trouvaille : La combinaison de plongée en néoprène. Très efficace contre les morsures et actrice principale de la survie de notre héros.

Le zombie, apparemment lent, mais très rapide en réalité (c'est un leitmotiv dans le livre) nous fait passer un bon moment de détente post-apocalyptique espagnol.
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Je viens aujourd'hui enfoncer une porte ouverte et dire que Apocalypse Z est un bon roman .

L'auteur soigne bien sa mise en place . le récit progresse soigneusement .
Ce monde délabré est convaincant et il vous convaincra très probablement du caractère tangible de son existence .

Les transitions sont soignées et les personnages sont globalement crédibles même si pour information , sachez que le personnage principal occupe néanmoins la plus grande partie du récit .

Il y a fréquemment de petites lancées humoristiques assez ironiques et désabusées , qui sont franchement drôles et sympathiques .

Il y a pas mal de rebondissements , même si le rythme n'est pas vraiment systématiquement haletant à proprement parlé .

L'auteur place régulièrement son sympathique héro dans des situations vraiment improbables et ce dernier en émerge par des portes de sorties crédibles du point de vue cohérence du récit et sur le plan de la crédibilité romanesque plus généralement .

On se demande souvent comment il va se sortir de ces situations périlleuses qui sont bien amenées , et qui montre clairement le soin et le sérieux avec lequel l'auteur a construit son récit .

Le texte du roman prétend être celui d'un blog au début , et il devient de par la fatalité de l'effondrement de la civilisation , celui d'un journal papier que l'auteur rédige pour prendre du recul et pour garder son vécu en mémoire .

De bonnes descriptions , du mouvement , de bonnes idées logiques , et un récit qui n'est pas ressenti comme répétitif .

La catastrophe est posée et vécue en Galice , une région d'Espagne qui affiche une très nette originalité , c'est agréable de la parcourir au grès du récit même si ses habitants ne sont plus très accueillants par ces temps difficiles , occupés qu'ils sont à sauver leurs précieux popotins .

Notre avocat déboussolé se ballade à terre ( surtout en milieu urbain délabré ) , en mer aussi beaucoup .
Et puis , il y a aussi Lucullus son pote . Un chat persan qui est très important pour le personnage principal et qui est présenté sans pathos et sans la moindre once de ridicule , ce minou de luxe ( un chat persan très impérial ) vous ferra très probablement sourire au détour d'une page .

C'est un bon contexte post-apocalyptique à arpenter , idéal pour passer un bon moment de distraction sans avoir se préoccuper de crédibilité ou bien de farces saugrenues et désagréablement ridicules embusquées au détour d'une page .

Un bon premier roman , sans l'ombre d'un doute et un agréable moment de lecture , sans mauvaises surprises , j'insiste là-dessus ( à part les Zombis ) à mon humble avis .
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Bon roman !
Je n'avais rien lu sur les zombies et je n'ai vu qu'un seul film : Shawn in the death. du coup, j'ai essayé de rattraper le train en marche car les zombies, au fond, ont le vent en poupe depuis ce début de siècle.
Manel Loureiro les fait dériver d'une épidémie qui a frappé l'humanité et qui a transformé plus des 3/4 d'entre elle. le virus est très virulent et contagieux, tellement qu'il se répand comme de la poudre à travers tous les pays et les hommes. Ceux qui l'attrapent, meurent au bout de quelques heures et se réveillent en morts-vivants. Ce symbole clé très en vogue actuellement se rapporte au temps de l'Apocalypse : car les morts-vivants, c'est nous cher humains, du-moins pour la majorité ! Notre vrai visage ne pouvant s'afficher qu'au jour de la Révélation ! Les zombies se caractérisent par plusieurs points :
- ils sont désarticulés dans leur démarche : une référence à la dissociation entre pensées et actes, sentiments et paroles, que bcp ont tant alimenté.
- ils émettent des râles, des grognements : comme les hommes ont fait trop souvent un mauvais usage du langage, ils en perdent dès lors la capacité, revenus au stade animal.
- ils errent : trop, bcp trop, refusent de se poser des questions existentielles et de donner un sens à leur vie; un but (svt à cause d'efforts à faire). D'où leur errance sur Terre.
- ils mordent ceux qui ne sont pas comme eux, une hostilité systématique : combien détestent les étrangers simplement parce qu'ils le sont ou encore combien méprisent ceux qui ont plus de vie qu'eux (les valides ou les forts, les gens qui parlent mieux ou qui ressentent plus qu'eux) ?
-ils ne ressentent rien ou si peu : bien qu'ils portent les marques de coups, cela ne leur fait pas mal et ils avancent toujours sur le même rythme.
- ils sont contaminants : à leur contact, les gens sont blessés au point de se laisser à leur tour mourir intérieurement : exit pour eux les rêves, les sentiments, les projets et aspirations, ils se meurent à eux-mêmes...
-La seule façon de les tuer : les frapper à la tête, siège de la pensée chez l'hommes.
Voilà pour ma part, comment je décrypte ce symbole et je suis surprise de voir que parmi les babelionautes qui ont lu ce roman, aucun n'a donné d'interprétation. Attention parce qu'avec les maux contemporains qui se sont cumulés, bombe nucléaire, pollution chimique, réchauffement climatique et son cortège de catastrophes nat., c'est sûr qu'une épidémie pourrait avoir lieu : d'autant qu'en bons morts-vivants, on ne cherche pas à les désactiver...
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« Apocalypse Z » de Manel Loureiro est l'un de mes premiers romans zombies d'un auteur non américain. Ainsi, j'étais agréablement surprise de trouver un récit Z où l'action se situe en Espagne. Cet ouvrage se présente sous forme d'articles de blog à la première personne. J'ai vraiment accroché à la forme du récit, car ces articles rendent la narration dynamique et permettent d'interrompre assez facilement la lecture.

Le narrateur est un trentenaire veuf, avocat de profession, qui vit seul avec son chat Lucullus et qui tente de remonter doucement la pente… Afin d'évacuer la douleur et de ne pas sombrer dans la dépression, son psychologue lui a proposé de tenir un blog journal intime. le narrateur va alors mettre à jour son blog le plus quotidiennement possible... Au fil des articles, le lecteur constate que la situation dégénère : on parle d'un grave accident à l'étranger, de contamination dans tous les pays du globe, de nombreux morts, des autorités qui peu à peu deviennent silencieuses, … La pression devient grandissante et, même si l'on sait de quel type de virus il s'agit, on prend plaisir à voir sa progression. Les réactions du narrateur sont d'ailleurs assez réalistes et plausibles, si bien que l'on prend plaisir à le suivre.
Evidemment, la catastrophe finit par arriver en Espagne. Alors que l'armée vient frapper aux portes de chaque maison afin d'embarquer tous les citoyens, le protagoniste fait la sourde oreille et fait en sorte qu'on le croit déjà parti. En une journée, la ville devient silencieuse… Seul son voisin est resté… le lecteur est tenu en haleine… Même si l'on sait qu'il y a trois tomes et que le narrateur va survivre, on a envie de connaître ses mésaventures/péripéties : quelle sera sa première rencontre avec un zombie ? Comment va-t-il s'en sortir ? Sera-t-il blessé ? Y aura-t-il d'autres survivants ? Finira-t-il par quitter sa demeure ? Son adorable chat persan roux va-t-il survivre ?

Malgré son passé douloureux, j'ai apprécié le fait que le narrateur ne s'apitoie pas sur son sort. Bien au contraire : il commente ses journées, décrit ce qu'il voit à la télévision, parle de son chat, … A travers ses écrits, il est touchant et attachant. On pourrait aisément se reconnaître en lui, car il apparaît clairement comme quelqu'un d'humain. Loin d'être un super héros, il va évoluer dans un nouvel univers hostile et imprévisible en faisant toujours attention et en protégeant Lucullus non seulement des zombies, mais aussi des autres survivants. le reste des personnages est assez crédible, ce qui renforce davantage mon coup de coeur pour cet ouvrage. Rebondissements, un peu d'hémoglobine, personnages attachants et réalistes, bon rythme, suspense, légers frissons… Non, vraiment, je n'ai rien à redire : j'ai tout simplement adoré. E.C.
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https://lesbouquinsdechloe.wordpress.com/2016/02/16/apocalypse-z-tome-1-le-debut-de-la-fin-de-manel-loureiro/

J'ai eu beaucoup de mal à lire ce bouquin, non pas qu'il soit nul au contraire même j'ai adoré, mais j'ai eu comme une panne de lecture, je dirais, lier au fait que mes horaires de boulot me mettaient un peu des bâtons dans les roues. Enfin bref, des problèmes de lecteur quoi :)

Dès que l'on commence la lecture qui est très agréable, il est difficile de s'arrêter quoiqu'il n'y est pas bien entendu d'histoire d'amour, ce qui n'est pas plus mal dans un livre comme celui-ci, j'ai toujours entendu dire qu'une histoire d'amour était primordiale dans un livre que c'était elle qui faisait tout mais je ne suis pas totalement d'accord avec cela du moins dans ce genre de livre qui étant principalement de la survie, baisser sa garde pourrait être fatal, ça pourrait ajouter un peu plus de piment me direz-vous, certes mais croyez-moi celui-ci est bien épicé :) par contre, quand j'ai ouvert le livre j'ai un peu appréhendé ma lecture niveau visuel étant donné que c'est écrit relativement petit. Ce bouquin est assez marrant, enfin … pas au sens propre puisqu'une invasion de zombies ça fait rire personne, c'est juste que inconsciemment le personnage principal , appeler l'Avocat car on ne connait pas son nom, se préparer à l'attaque de zombies, notamment il achète des fournitures de survie sans savoir qu'il va vraiment devoir survivre à tout ça, le pauvre monsieur a seulement eu une panne de courant qui est censée durer plusieurs mois.

Pendant toute la première partie, on va suivre l'évolution du monde face à ce virus sous forme de post sur le blog de notre cher Avocat, il n'y a donc aucun dialogue ceci dit notre personnage préfère se a jouer solitaire dans cette partie en tout cas. Je trouve d'ailleurs que dans cette partie il y a beaucoup de longueur, on tarde vraiment à découvrir ces « choses » dont on nous parle avec tant de mystère, bon bien sur avec la couverture ont sait déjà que se sont des zombies, ça met quand même trop longtemps à arrivée MAIS parce qu'il faut toujours un mais, lorsque les zombies font leurs premières apparitions l'action est énormément présente et moi ça j'adore ! Je ne me suis pas ennuyer une seule seconde. Puis dans la deuxième partie nous suivrons notre Avocat sur son journal étant donné qu'il va devoir se déplacer bien sur et qu'il n'y a plus électricité donc plus d'Internet !

Notre personnage principal n'a pas cessé de m'étonner, il garde un sang froid incroyable face à des situations extrêmement dangereuses où je pense que moi j'aurais craqué depuis bien longtemps ! Franchement je ne sais pas vraiment comment je réagirais face à attaque de zombies mais j'ai la certitude que je ne tiendrais pas bien longtemps. le livre est tout à fait angoissant puisqu'on sait qu'à tout moment un zombie peut surgir de nulle part, mais on en redemande encore et encore… On dirait limite que je suis psychopathe HAHA ! Notre personnage est tellement attachant, ses émotions déteignent tellement sur nous, qu'on veut savoir ce qu'il va devenir.Il lui arrive des choses tellement flippantes qu je tournais les page frénétiquement comme une folle furieuse. Cependant, lorsque notre Avocat rencontre enfin des survivants, il va se voir attribuer une mission des plus dangereuse, bien sur comme c'était à l'autre bout de la ville je me doutais bien que ce serais plus ou moins long, ils ont mis une semaine mais j'avais l'impression que ça avait duré plus d'un mois, autant vous dire qu'il y avait énormément de longueur d'où cette impression. J'ai beaucoup apprécié Viktor Pritchenko notre Ukrainien, c'est quelqu'un de simple, renfermer sur lui-même au début à cause de ce qu'il a traversé mais peu à peu au contact de notre Avocat ( qui n'a pas de nom… enfin si, il en a forcément un mais on ne nous le dit pas, ce qui n'est absolument pas dérangeant, ça change ) il va redevenir la personne qu'il était, il est très marrant dans la manière dont il parle même s'il ne parle pas bien espagnol mais il se débrouille.

La fin est tout ce qu'il y a de plus normal, pas de suspens,machin, machin mais BORDEL CE QUE JE VEUX LA SUITE ! Cette lecture était presque un coup de coeur
Lien : https://lesbouquinsdechloe.w..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Que disait Roosevelt, déjà ? « La seule chose dont on doit avoir peur, c'est de la peur elle-même » ? Ce brave homme ne s'est jamais retrouvé enfermé dans une boutique sombre, en pleine descente d'adrénaline, couvert d'huile de moteur, à la merci de dizaines de monstres furieux à six mètres de lui, frappant contre un rideau de fer, bien décidés à le dévorer. Je pense qu'il aurait eu peur. Diablement peur.
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Le désastre se propage à une vitesse ahurissante. C'est comme un glissement de terrain – d'abord quelques cailloux, puis des blocs entiers, et avant que vous ne compreniez ce qui arrive, la montagne elle-même vous fonce dessus et vous écrase la gueule.
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Certains disent que les avocats sont des raclures. Je ne prétendrai pas le contraire. Mais quand l'heure est à la négociation, putain qu'il est bon de faire ce métier !
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Elle était morte depuis des semaines. Pointant ma lampe sur ce qui avait été son visage, j'ai vu de gros vers blancs sortir des vestiges de sa bouche. Soudain pris de vertiges, j'ai vomi dans un coin de la pièce pendant ce qui m'a semblé être une éternité. Ma modeste contribution à l'horreur de la scène.
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Une mort violente ne ressemble jamais à ce que montrent les films, où le héros s'éteint en souriant après avoir murmuré quelques ultimes paroles à sa bien-aimée. La mort est atroce, putride, immonde lorsqu'on souffre du mal qui emporte Waqar.
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