Avez-vous souvenir de cette citation du Canon des aventures de Holmes qui dit :
« How often have I said to you that when you have eliminated the impossible, whatever remains, however improbable, must be the truth ? »
Gardez-la en tête et maintenant, imaginez. Imaginez que la froide et pure raison à laquelle s'attache tant Sherlock Holmes doive s'effacer devant l'impensable. Imaginez que le
Docteur Watson ait menti. Qu'il ait enveloppé ses aventures avec le détective consultant d'un brillant tissu romanesque de réalité pour cacher une vérité surnaturelle bien plus sombre, où l'occulte et le fantastique se disputent la part du diable.
Cela frise l'hérésie, me direz-vous. C'est bien là ce que je redoutais aussi… à tort ! Car, dans ce pastiche fantastique de haute volée, tous les éléments d'un pur Sherlock Holmes sont respectés. le ton, les personnages, les éléments clés (comme la rencontre entre Watson et Sherlock), même la chronologie des faits.
James Lovegrove s'empare avec brio de l'histoire de Sherlock Holmes et du
Docteur Watson pour nous en offrir une vision fantastique.
Cela peut paraître simple énoncé comme cela, mais détrompez-vous, le monsieur n'a pas choisi la facilité. Car c'est au mythe de Cthulhu, crée par
Howard Phillips Lovecraft, qu'il a décidé de confronter l'esprit cartésien du grand détective. Mystère, déduction, passes d'armes, déguisements, baritsu mais aussi délires psychotiques, drogues, scènes macabres, mythologie occulte, incantations et créatures fantastiques. Fameux cocktail que voilà ! Et concocté d'une main de maître...
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