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Critique de Nanako-Mai


Romy est une jeune fille aimée, entourée d'une famille non conventionnelle certes, mais sur qui elle peut compter les yeux fermés. Hélas, loin de ce foyer chaleureux, Romy est victime de harcèlement scolaire (notamment à cause de ses généreuses rondeurs). Sa tortionnaire ayant été laissée quasi-morte au fond d'un cabanon de jardin en plein hiver, Romy et sa famille constituent de parfaits suspects…

L'enquête en elle-même ne prend pas beaucoup de place au sein du récit, c'est avant tout une histoire de famille, de liens forts et immuables, de relations tourmentées et passionnelles.

Le récit se déroule sur une semaine, une semaine durant laquelle on côtoie la jeune adolescente et sa famille particulière. J'ai eu l'impression, en tant que lectrice, d'être une invitée qui pénètre dans cette intimité. Romy nous ouvre les portes de sa maison et nous partage ses pensées, ses humeurs, ses envies, sa vie tout simplement, avec ses hauts et ses bas, ses coups durs et ses petites joies. Entre deux réflexions, on sirote un chocolat chaud ou l'on se balade à dos de cheval. Romy nous confie sa vie d'adolescente et tous les “problèmes” que l'on peut rencontrer à cet âge dit ingrat.

Oui, tout n'est pas tout rose, et cette histoire met en lumière des nuances infinies de gris. Je ne dirais pas pour autant que c'est un “roman noir” comme indiqué sur la première de couverture. le récit est plutôt porteur d'espoir malgré les thèmes sombres qui y sont abordés… Romy et sa famille soudée parviennent toujours à faire face aux obstacles et à s'en sortir. On peut se relever de toutes ces épreuves, faire que nos faiblesses deviennent des forces, et ce malgré la fragilité de l'instant présent et du futur incertain.

Merci à Babelio et aux éditions Les Nouveaux Auteurs pour l'envoi de ce roman touchant.

Challenge Multi-Défis 2022
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