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Critique de pkap


pkap
01 février 2017
Un des livres les plus magistraux qu'il m'ait été donné de lire.
par sa forme, tout y est à sa place, en douze chapitres comme les douze heures qui restent au consul, avant la fin tragique de ce livre. C'est une tragédie que l'on sent venir; Irrémédiablement. Elle n'est pas due à un destin qui échappe aux hommes, elle est due à la névrose d'un homme. A l'auto-destruction par l'alcool d'abord et par le passage à l'acte ensuite. Il s'agit du suicide de cet homme et son incapacité à se tourner vers l'amour. L'amour pour sa femme chérie, qui a failli à ses yeux. C'est un homme incapable de pardonner cette trahison. Il est en quête d'absolu, absolu que seul l'alcool ou la drogue peut donner à croire qu'on le touche. Que seule la mort peut nous laisser penser que nous l'atteindrons.
La citation de William Blake en début de livre résume ce livre, en une journée, la chute volontaire, dans les abîmes de ses pulsions destructrices de l'homme, hardi amant de la démence comme dirait Beaudelaire, funambule, marchant dans la boue et rêvant de nez en l'air de brillant paradis: "You never know what is enough unless you know what is more than enough"
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