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Critique de CercleJeanMermoz


Si le monde s'effondre, ce n'est pas faute, pour l'écrivain, d'avoir tenté de le retenir et même de le consolider, par exemple en structurant l'espace et le temps du roman de façon très précise, comme une lecture attentive du livre nous le prouve assez vite : une multitude de détails, de répétitions, un enchâssement de motifs et dd micro-structures en façonne l'architecture savante. Mais la force d'entropie me semble d'une puissance souveraine : tout file entre nos mains, et nos yeux ne conserve que la trace des passages éblouissants.
Nous traversons ainsi la terre 𝑔𝑎𝑠𝑡𝑒 dont l'éphémère et fulgurante beauté, si elle trahit un ailleurs, rend parfaitement impénétrable la façon de le rejoindre et nous condamne, derechef, à mordre la poussière. Nous sommes rendus à la grève, avec la réalité douloureuse à étreindre. Ce mouvement n'est-il point de concentration, à l'inverse de celui qui paraît enfler 𝑆𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑐𝑎𝑛, comme s'il s'agissait de l'univers tout entier, de façon aussi démesurée qu'infinie ?
(𝐿𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́, Juan Asensio Ovadia 2019, p.382)
Lien : https://www.juanasensio.com/..
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