On dit « muette comme une carpe », mais ici le poète espiègle nous invite à chanter avec la carpe cette « brûlante morsure des mots » (p. 27). Ces vers ne se commentent pas, ils se lisent et de préférence à voix haute. Il s'agit ici d'une édition de 1973, numérotée, dont je détiens le n° 417 sur 1800 et qui ne doit plus être facile à trouver, mais les éditions
José Corti ont publié la quasi-totalité des volumes de
Ghérasim Luca. Alors, plus d'excuses : lisez et jouez vous aussi avec tous ces mots aspirés (ou expirés ?) par le vide.
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