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Critique de nanouche


Ce roman policier se déroule en 1899 en Erythrée, alors colonie italienne. Un entrepôt du dépôt militaire d'Archico est cambriolé par une bande de tzeraki qui emportent un coffre-fort. Peu de temps après on retrouve le cadavre d'un homme pendu dans une chambre fermée de l'intérieur du grand hôtel Albergo Italia. Malgré ce que certains ont voulu laisser croire il semble que cela soit un meurtre. C'est le capitaine Colaprico, des carabiniers, qui est chargé des enquêtes (qui n'en font qu'une). Il est assisté d'un zaptiè, un carabinier indigène, Ogbà, un homme observateur et intelligent, sorte de Sherlock Holmes abyssin. Ogbà a bien compris que la plupart des Blancs ne supportent pas qu'un Noir soit plus fin qu'eux. Il use donc de subterfuges pour avancer ses propres déductions en leur laissant croire qu'elles sont les leurs. Colaprico cependant apprécie son adjoint à sa juste valeur et le duo forme une équipe plutôt efficace. Il le faut pour résoudre une affaire où il question de malversation et de corruption.

Le cadre historique, qui m'a attirée, est celui d'une colonie avec ses préjugés racistes et ses relations sociales basées sur la domination d'un peuple par un autre. La présence militaire semble importante. Ces carabiniers viennent de toute l'Italie ce qui se reconnaît à leurs accents et dialectes. L'unité italienne est toute récente, les particularismes régionaux importants. Il y a un certain nombre de mots en dialectes italiens ou en langue tigrinia.

C'est une lecture que j'ai appréciée.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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