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Critique de Lamifranz
Si vous n'aimez pas la science-fiction interplanétaire, la fantasy interstellaire, le western galactique ou les histoires d'amour dans les étoiles, passez votre chemin, cette chronique n'est pas pour vous. Les autres, en revanche, ne craignez pas de me suivre dans l'univers fabuleux de la Guerre des étoiles. Surtout n'allez pas penser que ce monde, le monde imaginé par George Lucas, soit spécialement destiné aux adolescents, attardés ou pas. La Guerre des étoiles, toute simpliste que soit l'intrigue, a des résonnances un peu dans tous les domaines, y compris philosophique et religieux.
Avant tout, il faut préciser les choses. Il ne s'agit pas d'une oeuvre isolée mais d'une saga qui, partant d'un film, puis deux puis trois, jusqu'à neuf (sans compter les "spin-off", terme conçu pour ceux qui n'auraient pas compris les mots "films dérivés") s'inscrit dans un univers étendu à l'infini, où les romans (novellisation des films ou créations originales) tiennent une place majeure.
Les puristes, les vrais fans (dont je suis) tiennent pour bible les deux premières trilogies : la trilogie fondatrice : La Guerre des étoiles (rebaptisée Episode IV - Un nouvel espoir) L'Empire contre-attaque (rebaptisé Episode V - L'Empire contre-attaque) et le retour du Jedi (rebaptisé Episode VI - le retour du Jedi), et la trilogie dite "Prélogie" : Episode I - La menace fantôme, Episode II - L'attaque des clones, Episode III - La Revanche des Siths
Ces six films, et les novellisations qui en découlent, racontent l'histoire d'Annakin Skywalker (c'est lui le personnage principal de la saga) et celle de tous les personnages inoubliables qui gravitent autour de lui.
Petit garçon surdoué, Annakin est repéré par le Jedi Qui-Gon-Jinn et son apprenti Obi-Wan-Kenobi. Auprès d'eux il subit une formation rigoureuse. Jeune homme impétueux, il fait preuve d'une impatience qui le pousse à des excès, malgré l'amour qui le lie à la sénatrice Amidala. Pendant ce temps le sénateur Palpatine, en réalité un Sith machiavélique et ambitieux, prépare le piège qui fera tomber la République et fera de lui le premier Empereur intergalactique. L'ordre des Jedi assiste impuissant à cette ascension. Annakin se laisse entraîner vers le côté obscur, et devient le bras armé de Palpatine, sous le nom de Dark Vador. Amidala, enceinte de jumeaux, comprend sa véritable nature, et avant de mourir, confie les bébés à Obi Wan Kenobi
Luke et Léia, les deux enfants, ont été, pour des raisons de sécurité, séparés à la naissance. Léia, princesse d'Alderaan, est une des personnalité à la tête de la Rébellion contre l'Empire. Luke a été élevé dans une ferme de Tatooine. Tous deux vont se retrouver, avec Obi Wan Kenobi, et de nouveaux amis comme Han Solo, Chewbacca,ou encore Lando Calrissian, sans oublier les droïdes C3PO et R2D2, dans la lutte contre l'Empereur et son terrible lieutenant Dark Vador. le combat final contre celui-ci constitue à la fois l'apogée et le dénouement de la double trilogie : Annakin/Dark Vador accomplira sa rédemption en éliminant l'Empereur juste après avoir révélé sa véritable identité.
Il serait injuste de limiter la Guerre des étoiles à ces six films et aux six romans qui les racontent. (Pour mémoire : La Menace fantôme (Terry Brooks - 1999), L'Attaque des clones (R.A. Salvatore - 2002), La Revanche des Siths (Matthew Stover - 2005), Un nouvel espoir (George Lucas et Alan Dean Foster - 1977), L'Empire contre-attaque (Donald F. Glut - 1980), le Retour du Jedi (James Kahn - 1983). Si vous avez aimé ou adoré la prélogie et la trilogie fondatrice, vous apprécierez tout autant (en déplorant que ce n'ait pas été adapté au cinéma ou à la télévision) les merveilles romanesques que voici : la trilogie de Timothy Zahn : La Croisade noire du Jedi fou (L'Héritier de l'Empire - 1992, La Bataille des Jedi - 1993, L'Ultime commandement - 1994), son diptyque La Main de Thrawn (Le Spectre du passé et Vision du futur - 1999), ainsi que la trilogie de Kevin J. Anderson : L'Académie Jedi (La Quête des Jedi, Sombre disciple et Les Champions de la Force - 1996)
Un mot pour terminer sur les productions Starwars après le rachat par Disney. On assiste hélas à une perte d'inspiration, un certain manque d'ambition, malgré une bonne qualité technique. Côté films, à mon avis, je retiendrai seulement Rogue One a Starwars story (2016) qui fait le lien entre les deux trilogies de George Lucas. Et à la rigueur sa novellisation par Alexandre Freed (Rogue One a Starwars story - 2017)
Et que la Force soit avec vous !
Avant tout, il faut préciser les choses. Il ne s'agit pas d'une oeuvre isolée mais d'une saga qui, partant d'un film, puis deux puis trois, jusqu'à neuf (sans compter les "spin-off", terme conçu pour ceux qui n'auraient pas compris les mots "films dérivés") s'inscrit dans un univers étendu à l'infini, où les romans (novellisation des films ou créations originales) tiennent une place majeure.
Les puristes, les vrais fans (dont je suis) tiennent pour bible les deux premières trilogies : la trilogie fondatrice : La Guerre des étoiles (rebaptisée Episode IV - Un nouvel espoir) L'Empire contre-attaque (rebaptisé Episode V - L'Empire contre-attaque) et le retour du Jedi (rebaptisé Episode VI - le retour du Jedi), et la trilogie dite "Prélogie" : Episode I - La menace fantôme, Episode II - L'attaque des clones, Episode III - La Revanche des Siths
Ces six films, et les novellisations qui en découlent, racontent l'histoire d'Annakin Skywalker (c'est lui le personnage principal de la saga) et celle de tous les personnages inoubliables qui gravitent autour de lui.
Petit garçon surdoué, Annakin est repéré par le Jedi Qui-Gon-Jinn et son apprenti Obi-Wan-Kenobi. Auprès d'eux il subit une formation rigoureuse. Jeune homme impétueux, il fait preuve d'une impatience qui le pousse à des excès, malgré l'amour qui le lie à la sénatrice Amidala. Pendant ce temps le sénateur Palpatine, en réalité un Sith machiavélique et ambitieux, prépare le piège qui fera tomber la République et fera de lui le premier Empereur intergalactique. L'ordre des Jedi assiste impuissant à cette ascension. Annakin se laisse entraîner vers le côté obscur, et devient le bras armé de Palpatine, sous le nom de Dark Vador. Amidala, enceinte de jumeaux, comprend sa véritable nature, et avant de mourir, confie les bébés à Obi Wan Kenobi
Luke et Léia, les deux enfants, ont été, pour des raisons de sécurité, séparés à la naissance. Léia, princesse d'Alderaan, est une des personnalité à la tête de la Rébellion contre l'Empire. Luke a été élevé dans une ferme de Tatooine. Tous deux vont se retrouver, avec Obi Wan Kenobi, et de nouveaux amis comme Han Solo, Chewbacca,ou encore Lando Calrissian, sans oublier les droïdes C3PO et R2D2, dans la lutte contre l'Empereur et son terrible lieutenant Dark Vador. le combat final contre celui-ci constitue à la fois l'apogée et le dénouement de la double trilogie : Annakin/Dark Vador accomplira sa rédemption en éliminant l'Empereur juste après avoir révélé sa véritable identité.
Il serait injuste de limiter la Guerre des étoiles à ces six films et aux six romans qui les racontent. (Pour mémoire : La Menace fantôme (Terry Brooks - 1999), L'Attaque des clones (R.A. Salvatore - 2002), La Revanche des Siths (Matthew Stover - 2005), Un nouvel espoir (George Lucas et Alan Dean Foster - 1977), L'Empire contre-attaque (Donald F. Glut - 1980), le Retour du Jedi (James Kahn - 1983). Si vous avez aimé ou adoré la prélogie et la trilogie fondatrice, vous apprécierez tout autant (en déplorant que ce n'ait pas été adapté au cinéma ou à la télévision) les merveilles romanesques que voici : la trilogie de Timothy Zahn : La Croisade noire du Jedi fou (L'Héritier de l'Empire - 1992, La Bataille des Jedi - 1993, L'Ultime commandement - 1994), son diptyque La Main de Thrawn (Le Spectre du passé et Vision du futur - 1999), ainsi que la trilogie de Kevin J. Anderson : L'Académie Jedi (La Quête des Jedi, Sombre disciple et Les Champions de la Force - 1996)
Un mot pour terminer sur les productions Starwars après le rachat par Disney. On assiste hélas à une perte d'inspiration, un certain manque d'ambition, malgré une bonne qualité technique. Côté films, à mon avis, je retiendrai seulement Rogue One a Starwars story (2016) qui fait le lien entre les deux trilogies de George Lucas. Et à la rigueur sa novellisation par Alexandre Freed (Rogue One a Starwars story - 2017)
Et que la Force soit avec vous !
