AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Acoun


« A consommer de préférence avant que l'Océan ne fasse plus rêver. »

Ceux qui ne rêvent pas, reculez jusqu'à les arbres... !

Les autres, précipitez vous sur ce petit bijou d'humour tendre, cette petite merveille de fable écologique au bon goût d'eau de rose, cette bouffée d'air iodé aux relents de satire des temps modernes...

En 220 pages de dessins en couleurs Panaccione nous livre de jolis petits dessins serrés très expressifs mais aussi de magnifiques planches panoramiques spectaculaires et parvient à nous conter ce récit de Lupano en un roman graphique muet sans jamais que le lecteur n'ait de doute sur sa lecture. Ça n'a l'air de rien, comme ça, mais quel talent ….

De la Bretagne à la Havane,sont évoqués les désastres de la pêche  intensive, le dégazage en haute mer, les croisières de luxe, la piraterie dans les Caraïbes, la paranoïa cubaine sous Castro, l'omniprésence des médias, et surtout l'amour simple et sans artifice qui nous fait faire des folies et qui peut venir à bout de tous les obstacles que le destin s'acharne à mettre sur nos chemins...

Savoureux comme une vraie crêpe bretonne, dégoulinant de talent comme un kouign amann dégouline de beurre fondu, étonnant comme la première gorgée de chouchen.

Alors, ceux qui sont restés bêtement plantés jusqu'à les arbres, on veut toujours pas rêver ?
Commenter  J’apprécie          4318



Ont apprécié cette critique (40)voir plus




{* *}