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Critique de GoodBooksGoodFriends


Pulitzer du mois

Deux universitaires américains en congé d'études à Londres, deux personnages aussi opposés qu'il est possible de l'être.
Vinnie Miner est vieille, petite et, de son propre aveu, moche. Elle traine avec elle Fido, un chien imaginaire charriant ses mauvaises pensées et son apitoiement sur soi. Elle s'accommode parfaitement de son célibat et se réjouit de passer une saison à Londres, ville qu'elle aime énormément.
Fred Turner est jeune, grand, beau, un physique de mannequin ou d'acteur, et fait se tourner les têtes sur son passage. Sa femme vient de le quitter et il erre comme une âme en peine dans cette ville qui lui parait hostile et désagréable.

C'est peu de dire que j'ai adoré ce roman !
Je me suis immédiatement plongée dans les aventures frôlées de Vinnie et Fred, qui se croisent, repartent chacun de leur côté, puis se croisent à nouveau.
J'ai beaucoup aimé la façon qu'a la romancière de nous rapporter les changements importants dans la vie de chacun de ses personnages au travers du regard de l'autre.

Les personnages d'Alison Lurie sont finement travaillés, très savoureux, qu'il s'agisse des expatriés américains qui ne trouvent rien à leur goût ou de l'aristocratie anglaise.
Les comparaisons entre Amérique et Angleterre sont justes et drôles, et j'ai souvent souri pendant ma lecture.
En lisant Liaisons étrangères, on sort aussi des clichés habituels. Les personnages moches ou vieux ont tout de même droit à une vie sexuelle, à parler de désir.

La quatrième de couverture présente ce roman comme "le plus anglais des romans américains", je n'aurais pas dit mieux et je termine sur cette phase qui n'est pas la mienne mais qui représente parfaitement mon ressenti.
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