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Critique de normanw


La Main Des Anciens, premier tome de la trilogie le Dieu Sans Nom, mais surtout première fiction de Roman Lutèce, n'a rien à envier aux oeuvres de référence de la dark fantasy et du fantastique horrifique. Je me suis senti happé par les aventures du capitaine Ilas de Ravel, homme charismatique à la tête d'une petite expédition composée d'individus aux caractères hétéroclites, dans un environnement des plus hostiles. Sa mission n'était déjà pas simple : pour sauver l'Empire de la menace d'une guerre qui pourrait le mener à sa perte, Ilas doit retrouver une scientifique perdue dans les tréfonds de la jungle d'une terra nova, le Nevestin. Mais lorsque surgit dans cet univers scientifique l'irrationnel, l'indicible ou l'innommable (terme hérité du mentor spirituel de Roman Lutèce, le maître du fantastique horrifique H.P. Lovecraft), même la déesse Arhnam ne pourra rien pour le salut de l'expédition. En plus d'un bestiaire terrifiant, l'histoire est sous-tendue par une solide mythologie (déités, rites, philosophies religieuses...).
Sur la forme, l'auteur déploie son style gracieux avec une précision chirurgicale. La narration est limpide, rythmée et riche en images. Les points forts sont les passages où les non-dits parviennent à créer une tension psychologique.
J'ai beaucoup aimé l'évolution mentale des personnages au fil de leurs aventures. Les rapports spirituels qu'entretiennent notamment Ilas et Daniel avec leur religion se modifient avec leurs expériences traumatisantes, ce qui donne une profondeur supplémentaire à la narration.
Ce récit est donc une jolie porte d'entrée pour découvrir Roman Lutèce et son univers sombre empreint de mysticisme.
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