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Critique de NofSet
Il aura fallu 10 ans après la parution du second volume, et presque 20 ans pour conclure définitivement "Berlin", cette exceptionnelle trilogie qui se déroule dans la capitale allemande. Il aura fallut de longues années de recherches et de documentation à Jason Lutes pour achever cette histoire, se passant de la période des Années folles, jusqu'à l'effondrement de la République de Weimar, entrainant le monde vers la guerre.
Dans les deux premiers tomes, Jason Lutes nous décrit plusieurs histoires et personnages au destin pas toujours liés, venant de différents horizons, avec en toile de fond et unique point commun Berlin.
L'histoire s'accélère, le temps a passé les protagonistes et leurs parcours personnels ont radicalement changés, les nazis gangrènent leurs quotidien les gens se déchirent, l'antisémitisme s'accélèrent. Marthe et Anna dont le féminité se fait se plus en plus pesantes, sont toujours en couple, Sofia combat les nationalistes qui ont tué sa mère, alors que Karl est dans une profonde dépression face aux évènements qui se radicalisent dans la société allemande et la guerre qui s'annonce. Si Berlin nous raconte la montée du nazisme, ce n'est pas une histoire sur la deuxième Guerre mondiale, c'est d'abord une vision de la Ville à cette époque, et aux destin de ses habitant qui se retrouvent pris en otages.
L'écriture est subtile et émouvante, avec en plus ces monologues intérieur ou l'on entend les pensées des passants, c'est très surprenant et cela amène une légèreté à ce récit dont le contenu est plutôt sombre. Mais Berlin c'est aussi une très belle ligne claire fait de dessins noirs et blancs minutieux aux rendu extraordinaire, un travail digne d'intérêt, qu'il ne faudrait surtout pas louper...
Dans les deux premiers tomes, Jason Lutes nous décrit plusieurs histoires et personnages au destin pas toujours liés, venant de différents horizons, avec en toile de fond et unique point commun Berlin.
L'histoire s'accélère, le temps a passé les protagonistes et leurs parcours personnels ont radicalement changés, les nazis gangrènent leurs quotidien les gens se déchirent, l'antisémitisme s'accélèrent. Marthe et Anna dont le féminité se fait se plus en plus pesantes, sont toujours en couple, Sofia combat les nationalistes qui ont tué sa mère, alors que Karl est dans une profonde dépression face aux évènements qui se radicalisent dans la société allemande et la guerre qui s'annonce. Si Berlin nous raconte la montée du nazisme, ce n'est pas une histoire sur la deuxième Guerre mondiale, c'est d'abord une vision de la Ville à cette époque, et aux destin de ses habitant qui se retrouvent pris en otages.
L'écriture est subtile et émouvante, avec en plus ces monologues intérieur ou l'on entend les pensées des passants, c'est très surprenant et cela amène une légèreté à ce récit dont le contenu est plutôt sombre. Mais Berlin c'est aussi une très belle ligne claire fait de dessins noirs et blancs minutieux aux rendu extraordinaire, un travail digne d'intérêt, qu'il ne faudrait surtout pas louper...
