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Critique de Sylviegeo


Une tétralogie qui se termine, un ami qui s'en va vers de nouveaux horizons et une nouvelle vie. Oui Kouplan était mon ami. Je l'ai suivi depuis quatre titres alors oui c'est mon ami et je suis triste de le quitter. Kouplan ce réfugié iranien en Suède, celui avec qui nous avons vécu le quotidien des migrants sans papiers, celui qui devait vivre clandestinement et toujours fuir la police des frontières, a enfin réussi à avoir des papiers de résident, un stage de travail rémunéré et un vrai logement. Kouplan continue de chercher son frère et de s'intéresser au sort des réfugiés sans papier dans cet opus et vous verrez que celui-ci porte bien son titre "Là où se porte le coeur". Notre petit détective tentera d'améliorer le sort de quelques-uns des migrants qui travaillent eux aussi dans le restaurant où nous avons fait sa connaissance. du travail au noir sous payé, de l'exploitation, des violences physiques, tout ça et encore plus, lui rappelle ce que lui-même a vécu. Une vie sans joie, se déroulant constamment dans la peur, la crainte, l'appréhension et les nuits de cauchemar. Aider ces gens, lui permettra également de savourer une petite vengeance envers certains qui se permettent allègrement de les exploiter. Et comme je le disais au tout début, pour notre ami Kouplan, s'ouvriront de nouvelles perspectives et il trouvera une forme de paix. Sara Lovestam a toujours su, sans fioriture, et avec grande humanité, nous parler du quotidien de ces exilés et nous ouvrir les yeux sur cette dure réalité. Ce titre de clôture est à lire essentiellement avec les yeux du coeur.
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