Le look punk, c'est bon pour les climats plus froids. Quand t'es en tongs et en short, c'est très dur d'avoir l'air révolté.
Une fois elle [sa mère] a fait une fausse couche alors que j'étais seul avec elle dans l'appartement. On avait de la famille un peu partout dans le quartier, mais parfois, "t'es tout seul Jack". C'est pas rien de porter un seau de fausse couche-on peut voir les petits doigts, etc..-, et de le vider dans les toilettes du palier et de tirer la chasse.
On n'avait pas le téléphone, donc j'ai dû faire tout ça, avant d'aller chez le médecin à une trotte de chez nous.
C'était un sacré truc.
Après un ou deux ans pourtant, deux chansons que j’avais écrites – « Anarchy in the UK » et « God Save the Queen » – ont tapé en plein dans le mille. Je tiens vraiment à remercier les bibliothèques publiques : c’est là que je me suis entraîné, que j’ai appris à balancer mes grenades verbales. Pour exprimer ma révolte, je ne jetais pas de briques dans les vitrines – je jetais des mots là où ils avaient du poids. Les mots sont importants.
La rage est une énergie. Il n'y a rien de plus vrai, putain. Ce sont peut-être les meilleures paroles que j'aie jamais trouvées.
L’une des dernières fois que j’ai eu des nouvelles de Sid, c’est quand il est passé à Gunter Grove avec Nancy tard dans la nuit pour nous demander de l’argent pour sa dope. On a refusé d’ouvrir et il a défoncé la porte. Désolé, mais la police était nettement plus douée que lui pour ça. Finalement, Paul Young est descendu et les a chassés en brandissant une hache. Il ne voulait pas prendre de risque parce qu’il savait que Sid avait toujours un couteau sur lui. Soit dit en passant, si Paul avait une hache, c’était parce qu’il était charpentier.
S’ils me reprochaient de ne pas savoir chanter, c’est parce qu’au fond, leur rêve c’était d’être un parfait boys band. Mais soyons sérieux, si je ne savais pas chanter, qu’est-ce qu’ils foutaient avec moi ? …Mais l’esprit rebelle, c’est un truc qu’ils n’ont pas compris…Vu l’ambiance que me réservaient Paul, Steve et Glen, c’est normal que je me sois tourné vers Sid…Mais le pauvre Sid, ça l’a détruit.
Le problème, c’est qu’à l’époque j’étais une cible de premier choix…Finalement, tout ça, c’est parce que les gens sont jaloux. Jaloux de quoi ? Si seulement ils le savaient ! Toujours est-il qu’être Johnny Rotten, ce n’est pas facile tous les jours, c’est un sacré boulot de préserver mon intégrité.
"Vous savez, quand vous n'avez pas honte d'être vous-même, c'est la clé pour trouver des gens de qualité dans la vie - toujours trainer avec des gens qui n'ont pas honte d'être ce qu'ils sont, qu'ils soient lesbiennes, gays, hétéros, noir, blancs ou je ne sais quoi, paumés, malades mentaux, tordus ou juste tout à fait normaux. S'ils pensent ce qu'ils disent et sont ce qu'ils sont, c'est un environnement très réconfortant." John Lydon