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EAN : 9782021182392
720 pages
Seuil (16/10/2014)
3.74/5   34 notes
Résumé :
John Lyndon, alias Johnny Rotten, chanteur des Sex Pistols, créateur du groupe PiL, est une icône de la contre-culture, une icône de la musique, de la mode et de la politique. Ses chansons incendiaires God save the Queen et Anarchy in the UK ont fait de lui la cible des tabloïds et de mouvements anti-punks qui lui ont valu d'être molesté, jusqu'à recevoir des coups de couteau et manquer de justesse perdre un oeil. L'année 1977, il l'a passée quasi reclus, alors que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je vais commencer ce billet en pinaillant un peu !
Le titre original est "Anger is an energy", soit littéralement "la colère est une énergie", quelqu'un , les traducteurs, ou plus probablement l'éditeur, a pensé que "Rage" était plus vendeur...
Le hic, c'est que le titre original, est une référence à une chanson du groupe PIL, "rise".
Avec la traduction, cette référence passe à l'as...

Enfin bref...

Quelques intégristes du Punk (ha ! ha !) auraient voulu, que Lydon soit pour toujours et à jamais le chanteur du groupe mythique et météoritique The sex Pistols....

Mais voilà, cela n'a jamais été le but de John Lydon.
Ce pur produit de la working class, fils d'un grutier d'origine irlandaise a très tôt fait preuve d'un esprit de révolte, mais aussi d'une curiosité et d'une grande ouverture d'esprit (musicalement parlant entre autres).

L'épisode Sex Pistols, qui l'a certes fait mondialement connaître, ne fut qu'un début (continuons le combat !) .
Période qui lui laissa une certaine amertume, en raison du très discutable manager Malcolm Mac Larren, et surtout de cette fuite en avant vers l'autodestruction de son ami John Simon Ritchie, alias Sid Vicious, devenu presque à son corps défendant l'icône ultime du No Future...

Mais John, ne resta pas sur une mauvaise impression, et avec cette fameuse énergie, se lança, avec des fortunes diverses dans d'autres aventures musicales avec son groupe Public Image Limited, et une brève reformation des Pistols, avec le bassiste d'origine que Mac Larren avant évincé pour placer le "gimmick" Sid Vicious.

La personnalité complexe, parfois empêtrée dans les contradictions de John Lydon, est une preuve supplémentaire qu'il ne faut pas s'en tenir à la surface des choses et des gens.....
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Autant j'ai bien aimé lire les mémoires de Debbie Harry autre icône de la scène punk , autant celles de Johnny Rotten m'ont parfois été pénibles à lire .

Je pensais trouver beaucoup plus d'anecdotes de la période sex Pistols lui le porte-parole de la jeunesse anglaise révoltée des années 77. j'ai été surpris comme il a balayé cette période et de découvrir qu'il avait très peu d'affinités avec les autres membres du groupe à part bien sur Sid Vicious dont il en parle avec honnêteté et respect. il émet notamment un doute sur la culpabilité de celui-ci vis-à-vis du crime de sa fiancée Nancy Sprungen , en parlant des dettes de Sid au niveau de la dope avec la mafia new-yorkaise .
j'auraisaimé qu'il parle plus de cette immense album qu'est nevermind the bollocks et dont quelques mysteres subsistent
Après le personnage a beaucoup d'égo trop à mon gout ,car même s'il s'est fait tout seul ; all by myself comme disait un autre Johnny ,celui de new york; il a tendance à faire passer les autres pour des arrivistes notamment les clashs et ça non plus je n'ai pas trop aimé.
Quant à son évolution musicale, notamment avec PIL si elle fut intéressante elle ne fut pas non plus extraordinaire il faut bien le dire:.first issue ou métal box n'ont pas marqué leurs générations, tout comme cette biographie ne m'aura pas marqué mais ceci n'est que mon point de vue.
je finirai cette critique par une petite anecdote concernant John Lydon , c'est qu'il consacre actuellement sa vie à s'occuper de sa femme Nora Forster ,son ainée de 18 ans épousée en 78 , atteinte de la maladie d'hazheimer.
Ceci nous montre qu'il n'est pas si pourri qu'il veut bien nous le faire croire bien au contraire, et ce bon fond cette attention aux autres on le ressent à travers ce livre meme si cela ne transpire pas forcément à toutes les pages (rude boy oblige?).
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John Lydon a été le chanteur des Sex Pistols, il est maintenant (depuis les années 80) celui de PIL. Il livre sa version de l'histoire du groupe le plus scandaleux du punk et règle ses comptes une fois pour toute, avec Malcom Mc Laren, manager peu scrupuleux et manipulateur du combo londonien.
Amateurs de littérature, passez votre chemin! Convenons-en, c'est écrit à la truelle, mais l'intérêt est ailleurs.
Jonnny Rotten est un type profondément libre et humain, curieux de tout et paradoxal, au point de se faire naturaliser américain, lui, le symbole du prolétariat urbain anglais!
Je me suis replongé dans la discographie de PIL avec bonheur; le dernier album vient de sortir, il est à l'image de son fondateur: tranchant et honnête!
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Ceux qui connaissent mal le parcours chaotique de Johnny Rotten, figure mythique du mouvement punk british 76, auront de quoi satisfaire leur curiosité à la lecture de ce pavé de plus de sept cent pages détaillant par le menu les tribulations d'une existence frappée du sceau de la rébellion. Quand l'aventure Sex Pistols prend fin en 78, John a déjà dû faire preuve d'une grande capacité d'adaptation puisqu'il a dû survivre à : une méningite à l'âge de sept ans, une enfance passée à Finsbury Park, quartier prolo du nord de Londres, des parents Irlandais, une presse tabloïd déchaînée, une opinion publique qui le prend pour l'ennemi public n°1, un Malcolm McLaren manager fourbe et trouillard, un groupe au sein duquel il s'est senti toujours exclu, la mort d'un ami, Sid Vicious. A croire que l'adversité est un moteur, la colère une énergie.

La formation PiL première période aura de quoi satisfaire sa hargne puisqu'il lui faudra affronter : un public de boeufs qui l'accuse de se renier et vient tout casser à chaque concert, une ambiance pourrie dans le groupe, encore, des relations difficiles avec Wobble et Levene, des labels successifs qui doutent de la réussite de la formation post-punk… Seule son aptitude à se réinventer, ne pas s'apitoyer, créer toujours, lui permettra d'atteindre une forme de sagesse toute relative. Ceux qui ont suivi de près la carrière du drolatique et brillant gentleman retrouveront, en creux, et à travers des détails moins connus (son amour indéfectible envers sa femme Nora dont il a élevé avec elle deux de ses petits enfants, le fait qu'il soit supporter d'Arsenal et qu'il adore la betterave, sa répugnance à se laver les dents et envers John Savage…), cette complexité qui colle au personnage, tout ce qui fait qu'ils aiment John Lydon. Un homme capable de se remettre constamment en question, d'une immense empathie envers ses faibles semblables. Un esprit libre qui ne renonce jamais, conscient de ses tares et de sa valeur, de son caractère difficile à suivre, qui se moque de l'opinion des bas du front et fonce, même si (surtout si) ses décisions doivent en heurter certains. Dommage que la traduction, un peu terne, ne rende pas complètement justice à son humour décalé et cinglant.
Lien : https://blackrosesforme.word..
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Un beau petit pavé très intéressant et souvent amusant qui met en avant un homme pour le moins singulier qui n'a pas peur d'avoir ses propres opinions et de les défendre. J'ai beaucoup aimé lire son histoire, de son enfance dans un milieu très modeste à ses aventures musicales tout autant fascinantes que chaotiques. J'ai toutefois trouvé que malgré la longueur du livre, certains sujets étaient vraiment survolés et que plus on avançait, plus John devenait vantard, surestimant son influence et la qualité de son oeuvre ou sous-estimant les autres groupes qui ont compté (ou comptent toujours). J'ai beaucoup apprécié le ton employé (qui s'apparente presque à une conversation), les références culturelles nombreuses, la manière dont la société anglaise de l'époque est dépeinte et le sens de l'humour mordant de John Lydon. le livre aurait toutefois peut-être gagné à être légèrement raccourci (ou mieux dosé concernant les passages sur lesquels on s'attarde).
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critiques presse (1)
LePoint
21 octobre 2014
Johnny Rotten publie ses mémoires. Un récit lucide sur la tornade Sex Pistols et ce qu'il en reste.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Une fois elle [sa mère] a fait une fausse couche alors que j'étais seul avec elle dans l'appartement. On avait de la famille un peu partout dans le quartier, mais parfois, "t'es tout seul Jack". C'est pas rien de porter un seau de fausse couche-on peut voir les petits doigts, etc..-, et de le vider dans les toilettes du palier et de tirer la chasse.
On n'avait pas le téléphone, donc j'ai dû faire tout ça, avant d'aller chez le médecin à une trotte de chez nous.
C'était un sacré truc.
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Le look punk, c'est bon pour les climats plus froids. Quand t'es en tongs et en short, c'est très dur d'avoir l'air révolté.
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Après un ou deux ans pourtant, deux chansons que j’avais écrites – « Anarchy in the UK » et « God Save the Queen » – ont tapé en plein dans le mille. Je tiens vraiment à remercier les bibliothèques publiques : c’est là que je me suis entraîné, que j’ai appris à balancer mes grenades verbales. Pour exprimer ma révolte, je ne jetais pas de briques dans les vitrines – je jetais des mots là où ils avaient du poids. Les mots sont importants.
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L’une des dernières fois que j’ai eu des nouvelles de Sid, c’est quand il est passé à Gunter Grove avec Nancy tard dans la nuit pour nous demander de l’argent pour sa dope. On a refusé d’ouvrir et il a défoncé la porte. Désolé, mais la police était nettement plus douée que lui pour ça. Finalement, Paul Young est descendu et les a chassés en brandissant une hache. Il ne voulait pas prendre de risque parce qu’il savait que Sid avait toujours un couteau sur lui. Soit dit en passant, si Paul avait une hache, c’était parce qu’il était charpentier.
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S’ils me reprochaient de ne pas savoir chanter, c’est parce qu’au fond, leur rêve c’était d’être un parfait boys band. Mais soyons sérieux, si je ne savais pas chanter, qu’est-ce qu’ils foutaient avec moi ? …Mais l’esprit rebelle, c’est un truc qu’ils n’ont pas compris…Vu l’ambiance que me réservaient Paul, Steve et Glen, c’est normal que je me sois tourné vers Sid…Mais le pauvre Sid, ça l’a détruit.
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