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Critique de Trollibi
J'ai emprunté par hasard « Les grandes marées » de Jim Lynch à la bibliothèque, parce qu'il était dans le rayonnage central de présentation des lectures coup de coeur et parce que la couverture avait accroché mon regard. C'était un coup de tête, avec lequel j'ai passé un bon moment mais ce ne sera pas un coup de coeur.
J'avoue que la fin m'a laissé sur ma faim. le roman commence sur les chapeaux de roues : dès les premières pages du roman, Miles fait une découverte spectaculaire, un calamar géant s'est échoué dans la baie où il vit. S'enchaînent ensuite une série d'événements en apparence anodins mais de plus en plus mystérieux, surtout pour Miles qui a l'habitude d'observer la vie marine. Ces événements s'accumulent petit à petit, jusqu'à un point où l'on s'attend à un final spectaculaire et puis… plouf… à la manière d'un château de sable que l'on a pris du temps à construire et qu'une seule vague vient balayer, les quelques explications précipitées données par le narrateur font retomber la magie que la fin ouverte choisie par l'auteur ne suffit pas à maintenir.
Néanmoins, je me suis laissée porté par l'histoire de Miles car à travers le regard de ce jeune garçon de 13 ans passionné de biologie marine et avec beaucoup de poésie, l'auteur évoque l'adolescence, ce passage rituel où l'on n'est plus vraiment un enfant mais pas encore tout un fait un adulte. Ce moment où l'on se construit, où l'on doute, où l'on commence à devoir faire face aux difficultés d'une vie que l'on ne regarde plus avec les yeux innocents et naïfs de l'enfant. Miles va de découvertes en découvertes, pas seulement en ramassant des spécimens merveilleux qui le passionnent sur son coin de plage ; il se découvre lui-même. « En l'espace d'un été j'avais appris que tout était en train de changer, moi y compris. » (p.269) sera sa conclusion.
Pour ma part, la découverte d'un nouvel auteur et de son roman auront suffit à me satisfaire.
J'avoue que la fin m'a laissé sur ma faim. le roman commence sur les chapeaux de roues : dès les premières pages du roman, Miles fait une découverte spectaculaire, un calamar géant s'est échoué dans la baie où il vit. S'enchaînent ensuite une série d'événements en apparence anodins mais de plus en plus mystérieux, surtout pour Miles qui a l'habitude d'observer la vie marine. Ces événements s'accumulent petit à petit, jusqu'à un point où l'on s'attend à un final spectaculaire et puis… plouf… à la manière d'un château de sable que l'on a pris du temps à construire et qu'une seule vague vient balayer, les quelques explications précipitées données par le narrateur font retomber la magie que la fin ouverte choisie par l'auteur ne suffit pas à maintenir.
Néanmoins, je me suis laissée porté par l'histoire de Miles car à travers le regard de ce jeune garçon de 13 ans passionné de biologie marine et avec beaucoup de poésie, l'auteur évoque l'adolescence, ce passage rituel où l'on n'est plus vraiment un enfant mais pas encore tout un fait un adulte. Ce moment où l'on se construit, où l'on doute, où l'on commence à devoir faire face aux difficultés d'une vie que l'on ne regarde plus avec les yeux innocents et naïfs de l'enfant. Miles va de découvertes en découvertes, pas seulement en ramassant des spécimens merveilleux qui le passionnent sur son coin de plage ; il se découvre lui-même. « En l'espace d'un été j'avais appris que tout était en train de changer, moi y compris. » (p.269) sera sa conclusion.
Pour ma part, la découverte d'un nouvel auteur et de son roman auront suffit à me satisfaire.
