Voici le troisième et dernier roman de
Paul Lynch. Je crois que j'ai déjà dis que j'étais tombée sous le charme de sa plume. Il me tardait donc de lire son dernier roman.
C'est un immense plaisir que je me suis plongée dans la beauté sombre de l'écriture de
Paul Lynch.
Comme les deux précédents, celui-ci ne fait pas exception, la nature est reine, comme un personnage à part entière. Elle est décrite avec lyrisme et poésie.
L'Irlande décrite ici n'est pas verte et apaisante, elle n'est pas belle ni luxuriante. Elle pauvre, très pauvre. C'est une Irlande ravagée par la famine, le désespoir et la noirceur. Nous voyageons à travers les paysages marqués par la faim, la misère et la lutte pour survivre.
Un récit écrit dans la noirceur ponctué de croyances et de songes. Quand la réalité se mélange à l'irréel et au rêve, cela donne une dimension magique à la narration.
Un roman qui m'a emporté bien loin et que je ne suis pas prête d'oublier.
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