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Critique de GISELECOTTIN


Le roman « La neige noire » se déroule dans le Donegal après la 2GM. Barnabas et sa femme Eskra décident de quitter New York pour tenter leur chance par un retour au pays de leurs ancêtres.
Ils reprennent une ferme dans le Donegal ; Mais rapidement la situation se dégrade. À la suite d'un incendie qu'on soupçonne volontaire, les difficultés économiques s'accumulent et la survie de la ferme est fragilisée puis menacée.
Leur fils un jeune adolescent mal accepté par les enfants du village subit l'influence néfaste d'un gamin un peu particulier, et se met en danger.
Les relations avec les villageois se révèlent de plus en plus difficiles ; Barnabas se fait traiter de « faux pays » On lui reproche le décès lors de l'incendie d'un de ses employés.
« il y a chez eux cette expression qui semblent incrustée sur les visages, les regards insistants de la suspicion, comme un jugement biblique qui vous déclare absolument étranger si vous n'êtes pas né sur ce sol »
Et la jalousie les rancoeurs qui couvaient s'expriment de plus en plus ouvertement. « En 2 ans ils avaient acquis ce que les autres mettaient trois générations à accumuler. »
Le doute et le mensonge s'installent et polluent bientôt les familiales.
C'est une longue descente en enfer que nous décrit magnifiquement l'auteur utilisant toute la palette des sons, odeurs, couleurs pour magnifier la nature et souligner la rudesse des moeurs et des lieux.
On est bien loin des clichés d'une Irlande verte et joyeuse !
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