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Critique de florencem


J'ai encore du mal à comprendre comment j'ai pu passer d'un premier tome qui ne m'avait pas du tout convaincu, à un second qui a été une révélation pour finir sur un coup de coeur… Franchement, c'est à n'y rien comprendre mais je suis tellement contente d'avoir donné une seconde chance à Un palais d'épines et de roses, vraiment très contente.

En commençant Un Palais de cendres et de ruines, je n'étais pourtant pas du tout sereine. Avec la fin du tome précédent, j'avais été un peu refroidie, et j'avais peur de perdre tout ce que j'avais aimé dans Un Palais de colère et de brume. Fort heureusement, découvrir Feyre de retour à la Cour du Printemps en compagnie de Tamlin n'a pas été ce à quoi je m'attendais. Notre héroïne n'est plus celle qui avait quitté son premier amour et elle est bien décidée à se venger. Et elle nous dévoile toute sa force dans cette première partie. Un vrai régal contre toute attente.

La seconde partie était un peu un retour à la normale. Il se passe énormément de choses et pas que des joyeusetés, mais retrouver La Cour de la nuit et mes chouchous étaient un peu comme une offrande avant que la guerre n'éclate. Et j'ai adoré cet entre-deux. Autant pour les retrouvailles et ce semblant de normalité que l'on retrouve, que pour les plans qui se mettent en place, les alliances à concrétiser et toute cette politique. On sait que la guerre est au bout du chemin, mais j'ai autant aimé cette partie qui était dans la préparation que le moment où tout bascule. Parce que c'était important. On ne pouvait pas voir tous ces peuples se réunir pour aller combattre Hybern comme ça, en un claquement de doigts. le monde des Faes est complexe et avec une longue histoire, il fallait poser les bases correctement.

Et puis vient la dernière partie. Celle que l'on redoute autant que l'on attend avec impatience. Je n'avais pas beaucoup de craintes, vu que j'ai pris en cours de route la saga et que deux autres tomes sont sortis depuis, mais il n'empêche que l'angoisse est bien présente et cela à de nombreuses reprises. Sarah J. Maas arrive très facilement à retranscrire les émotions fortes. Et c'est quelque chose de vraiment flagrant dans Un Palais de cendre et de ruines. Et je pense que c'est en partie grâce à cela qu'il était très difficile de lâcher le roman. Cette « dernière » aventure est prenante du début à la fin. le roman est long, mais je n'ai pas vu passer les pages, et c'est ce que je demande. Etre tellement prise dans ma lecture que le reste disparait.

Bien entendu, nos héros sont aussi un atout majeur. La guerre les met à rude épreuve, mais j'ai trouvé que même lors des tensions, je ne les aimais que plus encore. Des personnages tout en nuances qui osent s'exprimer et être qui ils sont. Et cette famille à laquelle on aimerait appartenir… Parce que oui, Feyre et Rhys sont les héros en soi, mais franchement, Mor, Cassian, Azriel, Amren, Nesta et Elain ont exactement la même place dans mon coeur que le couple phare d'Un palais de cendres et de ruines.

Une conclusion à la hauteur. Avec son lot de surprises et d'émotions, mais je pense surtout avec un groupe de personnages qui véhiculent et poussent des valeurs auxquelles on croit. Je vais faire une courte pause dans la saga, mais je vais la poursuivre très rapidement, c'est certain.
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