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Critique de hellrick


Précédé d'une bonne réputation, UN PALAIS D'EPINES ET DE ROSES est malheureusement loin de se montrer à la hauteur des attentes. Présenté comme un bouquin de fantasy romantique un peu sexy à destination des « young adults », il s'agit, en réalité, d'une très fade romance. Pire, le bouquin se montre rapidement ennuyeux vu la stupidité incroyable de son héroïne, Feyre. Car cette dernière accumule les décisions ridicules.
Ainsi, la jeune fille n'est pas aimée de sa famille, peine à survivre et se lamente à longueurs de journée. Après avoir tué un Fae (un Immortel…bon pas vraiment immortel donc) la voici conduite de force à Prythian, le royaume des Immortels en question. Elle se retrouve donc dans un palais (d'épines et de roses comme le titre le précise) et au lieu d'un cachot gardé par un geôlier elle peut déambuler à sa guise (ou presque) dans cette demeure. Cependant, une fois transposée dans cet environnement beaucoup plus accueillant, Freyre n'est pas plus contente pour autant. Pourquoi ? Euh…comment dire…ah oui, l'auteur a trouvé une raison, une idée de génie : elle a promis à sa môman, alors qu'elle avait une dizaine d'années, de veiller sur sa famille. Donc elle doit toujours s'occuper de son papa et de ses soeurs. Ces dernières, pourtant, non seulement n'en branlent pas une de leur vie mais en plus ne font que la critiquer. Déjà, c'est un peu gros. Mais admettons. Notre idiote apprend ensuite que sa famille, grâce à son « sacrifice », vit beaucoup mieux et ne manque plus de rien. Bref, elle a gagné au Win for Life ou presque et tout le monde est heureux. de quoi l'encourager à rester dans son « palais d'épines et de roses » et de profiter un peu de la vie ? Que nenni ! Elle veut rentrer. Pourquoi ? Bah euh….Mystère. Sans doute apprécie-t 'elle d'être libre comme l'oiseau. Voilà. Freeeeeeeee as a bird. Oui enfin l'oiseau il va surtout avoir froid et manquer de nourriture. Il est libre de n'avoir rien à bouffer, de trimer de l'aube au crépuscule et en plus d'être traité comme une moins que rien l'oiseau. Bref, la chieuse nous fait son caprice. Et comme l'auteur n'a pas d'autre solution pour nous faire accepter les aberrations de son intrigue il faudra s'en contenter. Et hériter d'une des héroïnes les plus connes rencontrées dans un roman. Pourtant dans la romance fantastique pour gonzesse il y a forcément de la concurrence. Mais rassurez-vous, Freyre les enterre tous et toutes. Une casse-burne qui passe son temps à insulter les gens qui essaient de l'aider, qui se croit indépendante et forte alors qu'il faut toujours que quelqu'un (un bellâtre musculeux) l'aide pour qu'elle se sorte de situations merdiques où, neuf fois sur dix, elle s'est fourrée elle-même. Mais c'est la gentille. Car en face d'elle se dresse la méchante forcément très mais alors très méchante. Il va donc encore lui arriver des bricoles et des épreuves. Mais pour se consoler elle pourra compter sur le grand beau musclé un peu bad boy un brin sadique limite violeur mais tellement seeeeeeeeeeeexy qu'il est irrésistible.
Et donc le caca nerveux de la demoiselle nourrit les 500 et quelques pages de cette intrigue rachitique qui se contente, grosse modo, de rejouer la partition de « La belle et la bête » matinée de « Cendrillon ». Tout ça écrit de la manière la plus plate possible, avec des longueurs à n'en plus finir, une romance incroyablement neuneu saupoudré de scènes voulues chaudes façon « mommy porn » pour adolescente. le côté Fantasy, de son côté, est complètement cliché et vu et revu. En bref tout ça ressemble à un de ces machins autopubliés genre « Violentée par le seigneur elfe sur sa licorne » qu'on trouve sur le Net. Sauf qu'au lieu de faire 50 pages, UN PALAIS D'EPINES ET DE ROSES en fait 500.
J'ai p'tet louper quelque chose parce que bon, à mi-parcours, il a fallu enclencher la lecture en diagonale et l'avance rapide afin d'arriver au bout. Qui n'en est pas un puisque le machin a eu du succès (douze millions d'exemplaires vendus) et que l'auteur s'est dit qu'elle pouvait remettre le couvert. Donc elle a pondu six autres tomes depuis. Désespérant. Illisible. Pour résumer…à chier !

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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