C'est la première fois que je lis un roman écris à la 2e personne du singulier. C'est troublant, étrange, mais en fait ça fonctionne très bien. Derrière l'emploi du "TU" se cache Liwa. Cela instaure un rapport particulier avec le personnage principal, une promiscuité forcée.
Mabanckou est un formidable conteur, maniant l'humour et esquissant de très bons portraits. La 2e partie du livre est construite comme une galerie de personnages qui se succèdent et racontent leur histoire. Derrière chaque récit, le sujet du livre se déploie.
A travers ces histoires, mais surtout à travers celle de Liwa, dans le monde des vivants et des morts, Alain Manbanckou parle de la lutte des classes dans un pays où la tradition, la sorcellerie et la corruption semblent omniprésentes.
Je le relirai avec plaisir !
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