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Critique de JIEMDE


Lecture en terrain sécurisé

Quatrième excursion chez Ross MacDonald et plaisir toujours identique de retrouver Lew Archer dans le corbillard zébré, traduit par Jacques Mailhos. Un break bienvenu entre deux nouveautés de rentrée, pour une lecture en terrain sûr, sans faux col, sans effet de manche inutile. Efficace quoi.

Entre L.A. et Tahoe, Archer engagé par le Colonel Blackwell pour retrouver sa fille et l'empêcher de se marier avec un peintre coureur de dot, va de surprise en surprise. Au fil de son enquête, des cadavres resurgissent du passé, des paternités semblent moins évidentes, les langues se délient peu à peu et une joyeuse troupe de beatniks circulant en corbillard zébré retrouvent par hasard d'importantes pièces à conviction.

Enquête assez classique me direz-vous ? Bah oui. Exactement. Et c'est ce qui est bon dans ce livre qui ne fait pas ses 60 ans. Pas d'artifice, de twist artificiel, d'effet page turner, mais la base : un cadre, une histoire, un personnage. Et côté personnage, Lew Archer est un privé attachant, efficace, intègre, dont le passé se dévoile par petites touches à chaque livre.

Lecture en terrain sécurisé

Quatrième excursion chez Ross MacDonald et plaisir toujours identique de retrouver Lew Archer dans le corbillard zébré, traduit par Jacques Mailhos. Un break bienvenu entre deux nouveautés de rentrée, pour une lecture en terrain sûr, sans faux col, sans effet de manche inutile. Efficace quoi.

Entre L.A. et Tahoe, Archer engagé par le Colonel Blackwell pour retrouver sa fille et l'empêcher de se marier avec un peintre coureur de dot, va de surprise en surprise. Au fil de son enquête, des cadavres resurgissent du passé, des paternités semblent moins évidentes, les langues se délient peu à peu et une joyeuse troupe de beatniks circulant en corbillard zébré retrouvent par hasard d'importantes pièces à conviction.

Enquête assez classique me direz-vous ? Bah oui. Exactement. Et c'est ce qui est bon dans ce livre qui ne fait pas ses 60 ans. Pas d'artifice, de twist artificiel, d'effet page turner, mais la base : un cadre, une histoire, un personnage. Et côté personnage, Lew Archer est un privé attachant, efficace, intègre, dont le passé se dévoile par petites touches à chaque livre.

Disons-le tout de suite, cet opus est plaisant mais n'est pas mon préféré de la série, tirant un peu à la ligne vers la fin. Mais son classicisme fait du bien, avec un style sobre et des dialogues qui claquent. Et puis, c'est la série entière qui fait sens. Donc vivement les prochains !
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